Détour par le village pas objectif. Pourquoi? Parce que bien que plus personne de ma meute n'y vive, plusieurs générations de mes ancêtres, morts ou partis de Rosières avant ma naissance, y ont pourtant vécu. Un paquet sont enterrés là-bas. Même ceux qui n'y sont pas nés. Caveau de famille. Même peut-être moi, un jour. La dernière fois que le clan s'est retrouvé pour la mort d'un des siens, ce clan qui est dispersé aux quatres vents, mais répond toujours présent, soudé et solide dans le besoin, c'était en septembre 2008. Hommage à ma chouette grand-mère, qui ronfle sûrement toujours, comme elle le faisait si bien, si fort, souriante, apaisée, sous la terre. A Rosières.
C'était chez elle, quand qu'elle était p'tiotte, ce village. Hé ouais. Du coup, y'a toujours une drôle d'ambiance qui trotte dans mon crâne quand je marche dans les rues de Rosières. Comme des fantômes bienveillants qui se trimballeraient. Voilà.
Sans compter que c'est un bled au patrimoine énorme. Vraiment énorme. Exemple aujourd'hui encore, d'ailleurs révélateur de carences budgétaires et légales grave dans le traitement de l'archéologie par le ministère afférent, dans le Républicain Lorrain. En espérant que le gâchis terrible n'aura pas lieu.
1 commentaire:
Pour le clocher, on pourrait faire un jumelage ?
Enregistrer un commentaire