Depuis quelques jours, je présente des rues que j'ai empruntées pour aller tranquillement vers Villers-lès-Nancy, "ma banlieue d'origine" de quand j'étais gamin. J'habitais dans le bas de Villers, dans le coin du Placieux, Haussonville, Baudricourt et tout ça, au contact des Nancéiens, et je ne montais jamais en haut de Villers, "au village", sur sa colline: d'abord, ça montait, ensuite, j'avais pas de copains qui venaient de là-haut, à part un, mais c'est toujours lui qui descendait: du coup, ma culture "haut-villaroise" nécessitait que je me hisse à pied jusqu'au village, appareil en main.
En attendant, je suis passe par la rue Lavigerie, pas loin du toujours Sacré-Coeur
Puis rue Jules Ferry, qui donne une perspective sur...
La place des Ducs de Bar et son école, et en haut, sur la colline à droite, la Cure d'Air Saint-Antoine, ancien établissement religieux dont le parc est ouvert au public et plus que fréquentable au printemps, avec son petit verger et sa belle vue sur Nancy.
Longue histoire que celle de la Cure d'Air qui fut populaire à la "Belle Epoque", avec sa guinguette et son funiculaire, afin que les demoiselles de l'Ecole de Nancy n'aillent point suer sous le jupon dans des sentiers trop abrupts! On en saura un peu plus ici sur l'histoire de ce parc original. Avec toutes mes très grosses réserves sur le passage de l'article parlant de l'occupation des lieux par les Allemands pendant la Première guerre mondiale: ceux-ci n'ayant jamais pénétré dans Nancy, je suis dubitatif. C'est manifestement une erreur, comme ça nous arrive à tous d'en faire. Pour en finir avec la Cure d'Air, et la vue magnifique qu'on a de là-haut, les jours de temps limpide laissent à voir la jolie ligne des Vosges à l'horizon.