lundi 31 août 2009

Absence

Les gens, je vous laisse avec cette gentille péniche qui a croisé au Faubourg des III Maisons il y a quelques jours.

J'ai encore plein de photos de cet été dans mon escarcelle, je prends du retard!
Mais là, je pars marcher, camper et photographier là:



J'vais me geler certains attributs sphériques à la pilosité développée, mais je peux te dire que ça empêche pas que ce soit cool!


dimanche 30 août 2009

Errance...

Une journée de perdue? Je ne sais pas. A errer, appareils en main entre le Faubourg des III Maisons, le pont de Malzéville et le port de Malzéville. Je pars demain pour dix jours, peut-être plus dans les Alpes, puis les Vosges. Quand je reviendrai, Nancy aura replongé dans l'activité de "l'année scolaire", et la Lorraine glissera insensiblement vers l'automne. Tout aura changé. Le nez s'approchera à nouveau dangereusement du guidon.

Les bestioles lascives sur les rives du canal, les planeurs paresseux là-haut sur le plateau de Malzéville, les rues désertées et écrasées de chaleur du Faubourg... il sera temps d'arrêter d'écouter de la pop, Borodine et du post-rock lumineux pour réintégrer du punk crasse et de l'indus grinçant, et le Deutsches Requiem de Brahms.

La vue sur la balafre des côtes de Maxéville, entaillée pour faire passer l'autoroute, va devenir nue. Et l'autoroute plus visible encore. Le feuillage va tomber. L'autoroute plus audible encore.



J'dis pas ça à cause des canards, enfin, pas juste à cause de ça, mais de cet été, les descentes de la Moselle de Pont-Saint-Vincent à Villey-le-Sec m'auront marqué.




J'aimerais bien faire du canoë sur la Meurthe et passer sous le pont Vayringe et sa passerelle.



Accoster au pied de la Douëra et de Malzéville... ah, cet été, y'a des gens qui m'ont manqué. D'autres avec qui on renoue des liens (qui n'ont jamais vraiment disparu, c'est le principe des amis) et c'est chouette. Pourquoi l'hiver est une saison d'activité? Pourquoi le grand congé payé est une tradition d'été? Pourquoi on encourage à lézarder, uniquement? C'est chouette aussi d'hiberner. Allez hop, on multiplie par deux les congés payés, là, tout de suite, et on se prépare à hiberner!

Ouais... ça me fait bizarre cette fin d'été, alors que j'aime l'automne et que j'adore l'hiver. Mais la transition est étrange. Le problème, c'est pas la saison, c'est les transitions.

Ça me rend un peu spécial, hein, les errances dans le quartier?

Ça me donne envie d'écouter Inoculated City par The Clash:



samedi 29 août 2009

En attendant l'automne...


Quelques vues de Nancy sous le noir & blanc automnal qui nous attend... et que j'attends!






(Images du 8 août 2009)

vendredi 28 août 2009

Les façades du Faubourg




Dans ce que j'appelle "le Cul du Faubourg", c'est à dire toutes les rues entre la rue du Faubourg des III Maisons, la rue de Malzéville et le canal, même si ici je déborde en incluant les rues de l'entonnoir que forment la rue de Foucault et la rue Sigisbert Adam, il y a des façades qui dépotent un peu, quand le soleil s'en mêle. J'aime bien aussi ce coin, ces marges du Faubourg, rues très calmes où ça lézarde sec en été:




Mais quand on revient dans la rue du Faubourg des III Maisons, on tombe toujours sur une petite originalité qu'on ne trouve pas ailleurs...




jeudi 27 août 2009

Pâté lorrain


Ancien site Alsthom, Nancy



(vous pouvez cliquer sur l'image pour la voir en grand, comme toutes celles de ce blog, si vous ne parveniez pas à lire les bulles. Ça vaut le coup!)

Chemin de l'Ermitage


L'ancien chemin de Croix qui crapahute dans la côte entre le Haut-du-Lièvre et Nancy, juste avant Maxéville... agréable à toutes les saisons, qu'on se le dise. Un peu casse-gueule les jours de gel, faut avouer.




Wesh, salut à toi aussi, gros. Mais j'm'appelle pas Rex?

mercredi 26 août 2009

Rives de Meurthe


Bienvenue sur les rives de Meurthe. Non, on ne va pas loin de Nancy, on en est à quelques petits kilomètres, précisément à Champigneulles, derrière les brasseries.

Cet endroit, c'est un peu l'enfer des cyclistes dont je fais partie. C'est pour ça que je l'évite le week-end et que j'y vais en semaine. En été, y'a le parcours à la carpe de nuit. Ce que c'est, ce que ça implique, les pêcheurs à la carpe ultra-pointus avec le dernier gadget à la mode, tout ça, je m'en fous. Ce que j'aime bien, c'est que les gens viennent de tous les coins, y compris d'Allemagne, pour pêcher. Y'a du camping et du barbecue plein les rives pendant plusieurs jours, et du monde qui vit là quelques jours, en permanence, ça vient en famille, avec les femmes, les gosses et les bières. Et moi ça me fait plaisir.

Là où c'est quand même le plus chouette, ce coin des rives de Meurthe, entre Maxéville et le Moulin Noir de Lay-Saint-Christophe, en passant par Malzéville ou Champigneulles selon la rive, c'est l'hiver. L'hiver quand c'est vraiment tout givré et gelé de partout, que rien ne bouge à part la tête d'un héron qui guette nerveusement les alentours. Là, oui, c'est vraiment magique.



Là, au-dessus, c'est la vue vers Nancy. On tombe avant Nancy sur la hauteur de la Fourasse, cet ancien oppidum qui va bien.



Je n'ai pas pu aller faire des photos depuis la passerelle du Moulin Noir, parce qu'il y avait des travaux. Là, on voit quelques maisons de l'ouest de Lay-Saint-Christophe.





En revenant, le vue vers ces chères brasseries de Champigneulles... pas pu m'empêcher...



Et voilà. La passerelle du Moulin Noir et les rives de Meurthe vous saluent!

(photos du 24 août 2009)

mardi 25 août 2009

Downtown Lunéville - billet subjectif


Rien à voir avec Petula Clark. Ici c'est Lunéville. Les rues de Lunéville. Gangs of Lunéville. La fureur de vivre tranquille.

Bon. Les gens que je connais à Lunéville vont partir très bientôt pour le Jura. Je ne les blâme pas, même si j'aime bien blâmer. Parce que le Jura, c'est quand même beau. Et bon. D'ailleurs, j'avoue préférer la saucisse de Morteaux aux faïences de Lunéville, qui sont définitivement moins digestes. Mais j'irai moins à Lunéville, du coup. Alors j'en profite encore une fois. Mais tu vas voir, ce billet va virer coup de gueule, rapport à des conversations récentes que j'ai eu avec des gens de Nancy. Hé, je vais sûrement écrire des trucs que je vais regretter. Boah, j'pourrai toujours dire que la colère m'aveuglait.

Parce que tu vois, faut pas être bégueule non plus. Au-delà de sa réputation, fondée ou non, de ville désœuvrée et tout ce que tu voudras, au-delà de sa réputation de ville des reuleuleus, c'est une chouette petite ville qui mérite qu'on s'y intéresse.

On me rabat les oreilles à Nancy avec ces phrases assassines sur Lunéville. Et ça commence à me chauffer. Parce qu'il n'y a pas de cons à Nancy? Eh bah j'voudrais bien voir où t'as vu jouer ça, dis-donc. Et même, même si tout ce qu'on dit sur Lunéville était vrai, est-ce que ce serait une raison de ne pas y aller, de mépriser, de jouer son snob? Non. Bon.



Soyons clairs. Ces blagues sur Lunéville, je les fais avec mes camarades lunévillois futurs Jurassiens. Et on rigole bien. Ce n'est pas très fin, mais on s'amuse, comme disait Villeret. Là où je m'inquiète, c'est quand les gens ils ne rigolent pas. Ils disent ça, et ils ne plaisantent pas. Ils se félicitent juste, eux, de pas en être, des reuleuleus et se font les gros yeux entre eux pour se dire "oh mon dieu non, tout sauf ça" et touchent du bois avant d'aller boire un capuccino en centre-ville de Nancy, voir une expo dans une galerie en Vieille-ville et finir au café-théâtre. J'crois que là, la reuleuleuïtude, ils la tiennent, là. Ouais je caricature, je fais ma tête de lard, holzkopf en diable. Et j'adore ça. Pour en revenir à Lunéville, voilà exactement le genre de petite ville qui attire les remarques hautaines de gens hautains. Alors que Lunéville, c'est comme partout. Y'a des gens.



D'autant plus que les gens de Lunéville, ils boivent aussi des cafés italiens, ils vont aussi au théâtre, ils aiment bien l'art aussi. Ouais. Ce qui se passe, c'est que les gens de la ville qui racontent ces fadaises, ils ne sont pas beaucoup. Heureusement, sinon j'aurais quitté Nancy depuis longtemps. Mais qu'est-ce qu'ils crient fort! Quand mes camarades Lunévillois me disent: "ouais mais c'est la cambrousse, c'est plein de péquenots ici!", je ne peux me retenir de leur dire "ouais mais à Nancy, c'est la ville, c'est plein de snobs, c'est pas mieux". Bon. Mais y'a quelque chose qu'on ne peut pas enlever à Lunéville, c'est que c'est une ville sur la route des Vosges, que ses rues, c'est encore un peu comme certains coins de Nancy, mais c'est déjà comme certains autres de Baccarat, qui sont eux-mêmes comme d'autres Saint-Dié... Lunéville, je la vois comme une sortie de ville étape, une porte vers un autre bout de Lorraine, une sortie de la région de Nancy, au sens large. Avec tout ce que cette notion de passage et d'étape avant un ailleurs implique d'excitant. Nancy n'est pas Lunéville, et Lunéville n'est pas Nancy. Les choses sont évidemment bien plus compliquées que je ne le décris, les ambiances, ça ne s'explique pas. Ça se renifle. Ami de Nancy ou de n'importe où, prends un jour le temps d'aller à Lunéville. J'veux dire, va pas au château, si tu le connais déjà, va à Lunéville. Faut se paumer un peu dans la ville et parler à des gens. Même si tu vas tomber sur un milieu effectivement très différent du tien, éventuellement. Tu vas voir, ça fait du bien. Après, tu pourras dire, sur Lunéville. Ce que tu veux. Mais essaye, nom d'un pipe (en bois).

Je t'accorde une chose, c'est qu'il n'y a pas que des trucs heureux à l'oeil, à Lunéville:



Oh, mouais, hof, bon, c'est un style, quoi.

P.S.: bonjour et hommage au grand gaillard barbu de la SNCF, à la gare de Lunéville! Ce type est génial, il a quelque chose de rassurant, il EST Lunéville. Je sais pas comment dire ça. Mais j'ai toujours eu beaucoup d'affection pour lui: on ne se connaît pas, mais bonjour monsieur quand même, si par miracle vous me lisez un jour!

lundi 24 août 2009

Nancy, fermeture estivale


(Rue de la Craffe)

(Rue des Frères Henri)

C'est encore les vacances à l'école privée Saint-Vincent! (rue de Solignac)

(Rue du Faubourg des III Maisons)

Découpons la Porte de la Craffe!


Allez hop! A la disqueuse photographique, la vieille porte de Nancy!




(Images du 23 août 2009)

dimanche 23 août 2009

Clignement de paupières...


En écho aux jolies photos de m'sieur Gérard sur les moissons et les ciels en Lorraine, je vais puiser dans mon fonds argentique, et après un passage au scanner, je livre ici cet instant magique d'avant l'orage, dans la Saulnois mosellan...

Au terme d'un bel été 1999, rythmé par le balais incessant, jusque tard dans la nuit, des tracteurs rentrant le fourrage, vite, vite, avant l'orage annoncé du lendemain... un bon souvenir d'il y a dix ans, dans lequel flotte plein de paille odorante.


Ces photos ont été prises à Mulcey, dernier village avant Dieuze, en arrivant de Nancy.

La sortie du Passage Digot



La sortie, la sortie... ça dépend, si tu viens de la rue de Metz, c'est l'entrée. Mais moi je viens de la rue du Faubourg. Alors c'est la sortie.

Sortie fort matérialisée, avec excès, qui après un court goulot s'ouvre sur la rue de Metz et ses successions de bus, dans un sens, de voitures, dans l'autre. Cette rue qui peut en moins de dix minutes passer du calme plat au capharnaüm. Cette rue longue, si longue, bien longue qui va échouer à l'entrée du Cours Léopold, et qui bien que fort belle, paraît interminable à qui chemine depuis, ou vers la gare, un plein sac au dos, une pleine valise à la main, sous le cagnard...





Et voilà. Le Passage Digot, c'est terminé. Sur ton écran, en tous cas. Parce qu'en vrai ça continue. Vas-y faire un tour un jour, c'est quand même la sympathie incarnée, cette chouette "ruelle à la con"... (oh le vilain clin d'œil! hé hé)

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