On arrive donc à Messein. Dernière écluse avant la jonction avec le canal de l'Est. L0, un panneau des VNF explique le pompage, et sur la gauche de la photo ci-dessous, mais pas dans le champ (d'où l'intérêt, la maison abandonnée qui avait été le sujet du tout premier billet de ce blog).
Et en avant, on longe à présent, par la magie de la jonction, le canal de l'Est, qui double ici la Moselle avant qu'elle ne devienne elle-même canal à grand gabarit bien en aval, à Sexey-aux-Forges. Pour arriver au pied de Messein, sous le plateau de Ludres. C'était un coin où je n'étais jamais venu. Enfin, si, quand j'étais tout petit avec l'école faire de la planche à voile et de l'optimist aux étangs de Messein. Parce que Messein, en bordure d'une Moselle encore capricieuse, c'est tout un tas d'étangs relativement développés, et donc une base nautique conséquente.
Le petit village (on voit bien la différence de réglage entre les deux appareils utilisés) a son centre comme accroché à la verdure, et on quitte le canal de l'Est à son pied, en traversant des jardins sympathiques, pour rejoindre les étangs. L'église ne paraît pas trop jolie vue d'en bas, mais ce n'est qu'une impression que je ne vérifierai pas. Si son clocher donne une vague texture de béton compact, j'aime malgré tout assez bien sa façon modeste d'émerger, écrasée par le plateau. Tiens, on se fait un peu de Michel et Benoît? Allez, ça va être vite vu: il pourrait s'agir, mais sans certitude, d'une origine germanique. Le nom d'une personne, en l'occurrence Mizo, devenu plus tard Messin ou Mizzi. Voilà.
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