lundi 31 janvier 2011

Le Centre médical Paul Spillmann - les sous-sols -2-





(photos du 29 janvier 2011)

Le Centre médical Paul Spillmann - sous-sols 1

On éteint sa clope si on en a une, et on entre dans le Centre médical Paul Spillmann.



On pénètre dans le bâtiment qui est ouvert à tous les vents par une fenêtre basse, et nous voici dans un sous-sol semi enterré. Quelques pièces totalement pillées et tout de suite ce sentiment un peu désagréable, dans ces locaux techniques, d'oppression. Tout est ouvert, mais on sent bien qu'on n'est pas invité.

Quelque part dans l'obscurité, de l'eau ruisselle vite et fort. Un bruit de fond qui nous pourchasse partout à cet étage et dont nous n'identifierons pas l'origine en l'absence de lumière dans certaines pièces (et de prévoyance de notre côté). Mais nous sommes dans un vallon sous le rebord du plateau calcaire: ce n'est pas incohérent. Il doit y avoir quelque part un accès aux égouts qui est ouvert...


Le lieu s'annonce immense, mais tout de suite, ce vide et cette absence de vie, même parasitant l'abandon, nous frappent et mettent assez mal à l'aise.

(photos du 29 janvier 2011)

dimanche 30 janvier 2011

Le Centre médical Paul Spillmann - Présentations


Une fois passés les bâtiments de l'entrée, presque un corps de garde, loin là-bas au bout de la route, sa façade apparaît soudain. Belle, inquiétante, fatiguée, envoûtante.


Et on se dit: "Ah. C'est quand même là-dedans qu'on va rentrer...". Impressionnant. Du moins pour nous.

Il était jusqu'en 2006 une antenne du CHU de Nancy. 2006. Je n'arrive pas à me mettre dans le crâne qu'il y a à peine plus de quatre ans, des patients et des personnels médicaux étaient ici. Cette unité a été transférée à l'hôpital Saint-Julien, voisinant avec l'Hôpital Central.

(photos du 29 janvier 2011)

Le centre médical Paul Spillmann - entrée





Le centre médical Paul Spillmann est abandonné depuis 2006. Il occupait un ancien sanatorium du début du XXème siècle, un bel exemple architectural illustrant son époque, à la fois bucolique et imposant. Puis, la Seconde guerre mondiale l'a tout cassé. C'est un truc assez récurent avec les guerres. Il a été remanié, reconstruit, perdant du cachet, mais conservant un visage amical. D'après les photos. Parce que, perché au fond d'un vallon étroit entre Lay-Saint-Christophe et Bouxières-aux-Dames, non loin de la forêt, je ne puis préjuger de l'effet qu'il produisait sur ceux qui y entraient, au terme d'une longue ascension, sur une route légèrement courbe, entre des rangées d'arbres et de buissons. "A l'ancienne". Devenu hôpital dès les années 50, il a été, avec un maximum de 72 lits, un service de moyen séjour: soins palliatifs et maladie d'Alzheimer et autres syndromes démentiels de la gériatrie.

Aujourd'hui, il est toujours là.

Mort.

Vide.

Inanimé.

Il a été pillé sans vergogne et a vraiment perdu de sa superbe, l'horloge de la façade a disparu, tout ce qui pouvait se récupérer l'a été.

Mais, avec mon camarade de pérégrination Nâgüt', nous avons passé une bonne heure dans les murs sans rencontrer âme qui vive. Presque aucun tag, quasiment aucune trace de squat, sur deux ailes de bâtiments de quatre étages, un pack de cannettes dans un coin, et trois autres sagement posées au pied de deux chaises dans une salle triste. Voilà. Pillé, mais inoccupé. Vide. Néant.

C'est troublant. Et vous allez le constater par vous-même dans les prochains billets, une fois que nous aurons franchit ce portail pour le moins sinistre.

(photos du 29 janvier 2011)

Le Centre médical Paul Spillmann


Comme ils disent dans les salles obscures, "prochainement dans Un Dimanche en Lorraine"!

Et croyez-moi, ça va être bien sinistre.

(photo du 29 janvier 2011)

samedi 29 janvier 2011

Curiosités vandopérienes


A Vandœuvre, y'a tout un tas de bâtiments très curieux.

Rue Sainte-Barbe, petite voie résidentielle longeant les anciennes casernes du 8ème Régiment d'artillerie, on voit cette belle ouverture à l'arrière d'un entrepôt, derrière le corps de bâtiment principal de la caserne Drouot.

Un peu plus loin en remontant vers la parc Richard Pouille, voici, moins, heureux, mais plus bizarre, le Pôle de l'Eau, au croisement de la rue Gabriel Péri et de la rue de Norvège.

Enfin, face au Pôle de l'Eau, l'ancien château d'eau Saint-Charles, aujourd'hui reconvertit en logements. Une réutilisation pas bête du tout. On peut en voir une photo aérienne ancienne très intéressante (qui aborde aussi le thème des anciens réservoirs des eaux de la Moselle juste en face, sous le Pôle de l'Eau) sur cette page de l'excellent Couarail.

(photos du 21 janvier 2011)

vendredi 28 janvier 2011

Monotonie à Nancy


Le pont de voie ferrée double le cadre vers la résidence de la Batelière, au croisement entre le quai Claude Le Lorrain et la rue Alfred Mézières.

(photo du 22 janvier 2011)

jeudi 27 janvier 2011

Nancy, rue d'Auxonne


(photo du 22 janvier 2011)

En haut de la rue d'Auxonne, Nancy


(photos du 22 janvier 2011)

mercredi 26 janvier 2011

Nancy, rue Saint Bodon


(photo du 22 janvier 2011)

Montbois. Le vieux. Le bien.




Rue Bleicher (comme mon arrière-grand-mère, dis-donc!) et rue Bichat. La cité universitaire de Montbois, Gotham city endiablé (si si), art déco et quand même vachement plus classe -et moins vétuste- que le "nouveau Montbois", malgré les quelques jolis arbres de son parc qui ne font pas illusion. J'y ai logé trois étés, dans l'ancien, et encore, pour le boulot. C'était vraiment pas terrible, du moins jusqu'en 2003. Mais on prenait le petit dej' dans la salle de ce vieux Montbois, et c'était sympa comme tout. J'voulais aussi parler de ma cousine vosgienne qui y a séjourné pour ses études, et comme elle était avec un Sénégalais, je voulais faire une blaque pourrie autour du thème: à Montbois, les immigrés, c'est quand même les Vosgiens, y'a pas de doute, ou quelque chose dans ce genre. Mais c'était vraiment pas terrible, incompréhensible et d'un mauvais goût certain. On aurait cru une blague sur Toul... (hé hé).

(photos du 25 janvier 2011)

mardi 25 janvier 2011

Nancy, rue Albin Haller





Toujours dans le coin de la fac de lettres, rue Albin Haller, où les étudiants s'escriment en d'impossibles et rares créneaux...

(photos du 25 janvier 2011)

Sombreurs




Nancy, boulevard Albert Ier

(photos du 24 janvier 2011)

lundi 24 janvier 2011

Entre deux rendez-vous...



J'avais rendez-vous à 10H15 devant la fac de lettres. Il était 9H40 quand je sortais, très avance, de mon rendez-vous précédent rue de Metz. Dis-donc, trente-cinq minutes de libres à flâner, appareil en main, dans le coin... chouette!

Dans la deuxième partie de la rue Isabey, juste au croisement avec la rue de Verdun, il y a cette vieille maison. En ruine. Ou peu s'en faut. Elle a eu il y a peu les faveurs désolées de l'Est Républicain. Et il est vrai que son état est assez désolant. Mais elle est aussi fantastique, et bien que je souhaite sa sauvegarde et peut-être une seconde vie pour elle, en attendant il me faut bien avouer que je me repais sans vergogne de son état actuel, mon imagination battant la campagne à sa vue.

(photos du 24 janvier 2011)

Texture




Nancy, rue Israël Sylvestre, dont certaines gravures de Nancy sont souvent et sans surprise confondues avec celles de Callot. En attendant, rue Israël Sylvestre, l'ancienne imprimerie a une bien jolie porte dont la texture est chaude, même en plein hiver.

(photos du 16 janvier 2011)

vendredi 21 janvier 2011

Place Stanislas, neige, coupaing et gambettes frêles





(photos du 19 Décembre 2010)

jeudi 20 janvier 2011

Tubulures émergentes





La Madeleine, commune de Laneuveville-Devant-Nancy. Aux alentours de la soudière Novacarb, y'en a de la tuyauterie qui cavale... des tubulures émergentes" comme disait M. Husson, digne universitaire géographe, à propos d'une histoire de mangrove...

(photos du 29 octobre 2009)

Nancy et le chocolat


(19 Décembre 2010)

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