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mardi 22 novembre 2011

Mon école pimaire






Moi j'étais un gars comme ça, du Placieux B, à Villers-lès-Nancy. Alors forcément, on les aimait pas, les voisins du Placieux A. D'ailleurs leur Placieux A, on le voit même pas sur la photo. C'est la même chose, mitoyenne, à droite. Mais comme notre métier d'écoliers, c'était de pas être malins, ou en tous cas pas tous à la fois, bah on les aimait pas. Et pis c'est tout! Et pis si y'en a un qui veut savoir pourquoi qu'on les aime pas, bah euh... ah oui, tiens, d'ailleurs? Pourqu... oh et puis tu nous emmerde avec tes questions! T'es avec nous ou contre nous? Traître! (on notera à cette occasion que la très hype War on Terror, depuis 2001 adopte volontiers les codes inhérents à nos propres conflits de l'époque avec le Placieux A...).

(novembre 2011)

lundi 21 novembre 2011

A cheval entre Villers et Nancy








Dans le quartier de mon enfance, quelque part entre Villers-lès-Nancy et Nancy, quelque part entre Cattenoz et Haussonville, on y trouve vraiment de tout. Encore un bel exemple de la diffusion de maints styles architecturaux à Nancy, souvent sans densité, éparpillés un peu partout, donnant à la ville un côté caillon pas toujours très cohérent, que j'ai toujours aimé.

(Novembre 2011)

mardi 9 août 2011

Villers-lès-Nancy, boulevard Cattenoz




Quelques-unes de mes premières photos de Lorraine, dans les années 80, à Villers-lès-Nancy, depuis la fenêtre de là où c'que j'habitais. Quand j'étais plus gosse encore, c'était un terrain vague, puis le bâtiment d'EDF, boulevard du Docteur Cattenoz, s'est érigé. Un bâtiment tout neuf sur cette photo, qui maintenant a pris un sacré coup de vieux. Je me souviens avoir été à l'inauguration et avoir vu une expo qu'on dirait aujourd'hui interactive sur l'électricité. J'avais pris des notes et tout, c'était dingue pour moi, ce truc. Sur la deuxième photo, dans le fond, le haut de Villers.

mercredi 4 mai 2011

Le boulevard Cattenoz de la Chiennerie




Moi quand j'étais gosse, c'était mon, boulevard, là, en haut. On y a été rendus un peu sacrément par hasard. Le boulevard Cattenoz. Quand j'étais gamin, j'avais un peu peur de tout ce qui était au-delà de la rue Kennedy où était mon école. Je la partageais avec des gars d'au-delà. De la Chiennerie. Et quand ça fritait, bah autant te dire que... les gars de la Chiennerie qui étaient de ma classe, eh bah ils nous ont bien défendu contre des autres de la Chiennerie, et même des bourgeois de Marcel Leroy. Qu'au final, des gars de la Chiennerie, j'en ai rencontré des au profil de frangin, et des au profil de bourreaux. Et dans tous les cas ça tapait. Oh, juste une façon de dire que quand un petit Président de Neuilly tient un discours sur les quartiers sensibles, la meilleure option est de l'oublier aussitôt, au moins autant que celui de la blonde un peu forte qui surfe sur la vibe, et de se souvenir, de se rappeler de la complexité du truc, et d'aller y poser un nez innocent à l'âge adulte, histoire de dédramatiser...

En passant, un blog très bien qu'il est bien sur le quartier de la Chiennerie: sous-titré: "Le milieu populaire a une histoire", forcément, je ne pouvais qu'applaudir des 8 mains. Minimum.

(photos du 19 avril 2011)

dimanche 21 novembre 2010

Explosion


Villers-lès-Nancy, boulevard Cattenoz

(photo du 10 novembre 2010)

samedi 20 novembre 2010

Autour de l'église Sainte-Thérèse




Nous voici dans le coin Baudricourt-Haussonville, à cheval entre Nancy et Villers-lès-Nancy. Devant l'église où ma grand-mère Annette a célébré ses deux mariages...

(photos du 10 novembre 2010)

vendredi 2 juillet 2010

Verdures et verbiages

Y'a la verdure officielle, et la verdure officieuse. C'est ça la ville. J'entends souvent dire comme ça par des gens que Nancy manquerait de parcs et d'espaces verts. La question n'est pas de savoir si c'est vrai ou pas. Les gens, ils parlent de parcs bien rangés, avec des plantes bien posées là où on pose des plantes. J'dis pas que c'est mal. J'dis juste que du vert, y'en a de l'autre, tout plein d'aventures, du mal rangé, du bordélique. Exemple ici, dans l'un des bouts bizarres de Maxéville: la rue de la Justice... Tout au fond de cette longue rue résidentielle, brutalement bordée par l'A31, à la fin de cette rue d'où la vue plonge doucement vers Nancy, c'est une sacrée impasse. Les dernières maisons, approximatives (ça m'a rappelé la si belle Bosnie, sans déconner), le reflètent. D'un coup ça s'arrête. Terminé. Là commencent les jardins. Certes un reliquat. Et si tu pousses encore un peu, tu trouves un verger, un peu abandonné, mais parfaitement bucolique (comme celui en bas du Parc de la Cure d'Air, mais en plus tout seul perdu). Et après ce verger, y'a encore des sentiers qui coulent au travers d'une végétation hostile, au milieu de vergers complètement abandonnés, mais dégradés, envahis de buissons impénétrables. Si tu suis un peu les sentiers, tu te retrouve rue de Nancy, là, en bas, sur le chemin de Champigneulles. Voilà. Un endroit étrange et magique, tout en pentes, qui me faisait penser au pourtant plat terrain vague de mon enfance à Villers-lès-Nancy, juste en face de là où j'habitais quand j'étais môme, avant qu'ils n'y construisent le gros bâtiment orange de l'EDF.

Et quand j'te dis que c'est un impasse, je plaisante pas. T'as des impasses où y'a juste un mur. Une maison. Voire rien. Là, non, y'a une A31. C'est un peu plus tendu, d'un seul coup.

Alors sinon, pour information, je pars aujourd'hui à Eulmont, c'est un bled au nord-est de Nancy. Animateur, que je fais faire, sur un chantier international. Donc j'y serai jusqu'au 23 juillet, et comme animateur c'est du 24H/24, je risque de pas faire des masses de billets, hein. Mais comme Eulmont c'est pas loin, que c'est en plus une jolie vallée, si y'a des gens qui veulent venir nous voir sur le chantier, ça peut être chouette. N'hésitez pas. Pis les jeunes qui viennent de partout, ça leur fait toujours plaisir de voir du monde. Et puis vous, ça vous fera du bien aussi. Eulmont, quoi: demandez dans le village le chemin du Crâny: on y sera (pas tous les jours, mais plutôt en semaine, jusqu'au 23 juillet), à remonter les murs de pierre sèche des terrasses des anciens vergers ou à consolider les assises de la vieille tour dans la forêt. Comme me disait ma grand-mère Annette y'a pas si longtemps quand je lui parlais de ce chantier:

"tu sais, moi de mon temps, les jeunes, on les préparait à la guerre, et quand ils voyaient un gamin allemand, ils essayaient de l'attraper et de le battre. Aujourd'hui, ils ont peut-être plein de défauts, les jeunes, mais le principal c'est que quand un jeune Français rencontre un jeune Allemand, ils parlent ensemble, ils travaillent ensemble, et c'est devenu naturel. Alors tu sais, faut pas trop les écouter tous les vieux cons de mon âge qui parlent mal sur les jeunes: cinq ans de guerre quand ils étaient jeunes eux-mêmes, ça les a pas rendu plus intelligents. C'est malheureux de vivre aussi vieux et d'avoir la mémoire aussi courte."


Merci mamie Annette.

(photos du 12 mai 2010)

dimanche 20 juin 2010

Nancy alive!

De la vie dans ma ville!

Aux abords de la rue Vayringe, Nancy

Le Bras Vert, Nancy

Parcours de canoë-kayak, le Bras Vert, Nancy



Cimetière, Villers-lès-Nancy

Parc de la Pépinière, Nancy

Parc de la Pépinière, Nancy

Parc de la Pépinière, Nancy

Place de la Carrière, Nancy

Sentier de Malzéville, Nancy

Ecole d'architecture, Nancy

Parc de la Pépinière, Nancy

Boulevard du 26e R.I., Nancy

(photos du 16 au 20 juin 2010)

jeudi 17 juin 2010

Du Nancy en agglos


Depuis Villers-lès-Nancy, le boulevard Emile Zola qui redescend sur Laxou (près de ex-chez toi Elsa, si j'ai bien compris?). M'sieur Pop 9 (voir les commentaires) me corrige avec raison: c'est en réalité l'avenue Foch.

Ah ah, tiens, ça c'est rigolo, je suis sur le trottoir côté Villers-les-Nancy, avenue de la Libération, ex-rue de Villers, et pis tiens pouf, de l'autre côté, c'est Nancy et le tout vieux bureau de l'octroi.

Toujours avenue de la Libération, et toujours je ne sais pas où je me trouve. Cet immeuble, dont j'aime la façade, est sûrement à Laxou. Ou Nancy. Faut vous dire monsieur, que chez ces gens-là, on est à l'intersection entre Nancy, Villers-lès-Nancy et Laxou, et finalement, on ne sait jamais bien où on est. Que ma photo doit être prise je crois d'un trottoir qui est à Villers-lès-Nancy. Qu'à l'époque de quand j'étais un nabot blondinet, on ramassait pas les ordures le même jour selon le coté de la rue où qu'on était.

Là, on est à Nancy. Je suis sûr. Pas bien loin de la photo d'avant, mais rue Emile Bertin, à Nancy. Nancy, la grosse poire qui voulait manger ses banlieues pis qu'a pas bien mené sa barque, que du coup, c'est le bordel, dès que tu vas un peu vers l'ouest de l'agglomération, c'est Villers et Laxou partout et t'y comprends rien. Alors que c'est pas si compliqué que ça. Mais t'es peut-être pas trop cadastral dans ta tête. Moi non plus. Mais je suis concerné. Et je pèse mes mots...

Ah bah là fastoche, c'est Nancy, c'est la rue Kléber depuis la place de la Commanderie. C'est cette rue que quand j'arrive sur la place avec des gens d'ailleurs, je dis fièrement, "ça c'est la rue Jeanne d'Arc! elle a fait couler de l'encre, elle fait beaucoup causer à Nancy ah ah ah!". Ce qui me permet d'être veule et super discret quand on la croise pour de vrai un peu plus haut, la rue Jeanne d'Arc.

Toujours à Nancy, à quelques mètres d'au-dessus, le passage Marceau, qui relie gentiment l'avenue Foch à la rue de la Commanderie.

Tout ça pour dire que les grosses villes et leurs banlieues c'est parfois inextricable. Alors finalement, après y avoir cogité, y'a pas trente-six solutions pour se décontracter l'esprit, à l'instar de cet homme qui pêche au canal du côté du boulevard Lobau, à Nancy. A moins qu'on ne soit déjà à Jarville... putaiiiiiiiin!

Ouais c'était la chute. Le billet est terminé, du coup.

(photos du 7 et du 13 juin 2010)

lundi 14 juin 2010

Villers-lès-Nancy en vert et bleu


Le haut de Villers-lès-Nancy, banlieue ouest de Nancy




... avec un p'tit bout de Laxou qui pointe...

(photos du 7 juin 2010)

mardi 8 juin 2010

Boulevard de Baudricourt


Villers-lès-Nancy. Boulevard de Baudricourt. Là, on flirte avec mon enfance. Mais pas seulement. Mes grands-parents étaient aussi de ce "bas de Villers". Là qu'ils se sont rencontrés. Elle venait de plus loin, du coin de Dabo, la Moselle qui se déguise en alsacienne même si elle ne veut pas en entendre parler. Elle vivait aux cités Senn depuis 1934. Mon grand-père, mon arrière grand-mère et mon arrière grand-père, même, habitaient là, au boulevard de Baudricourt, au-dessus de l'actuelle et renommée pâtisserie Musquar, en face des cités. C'est pour ça qu'ils se sont rencontrés... Moi, gamin, j'habitais tout près de là aussi. Boulevard Cattenoz. A quelques encablures. Et combien, avant mes dix ans, j'avais déjà arpenté, sur mes p'tites guiboles, ces quelques rues, entre l'école du Placieux et les cités Senn... où vivaient des copains... où avant avaient tant vécu mes aïeux... c'est toujours avec émotion que j'y chemine clandestinement, en me sentant à la fois un étranger, celui du temps qui a passé, et foutrement indécrottable minot produit de ce quartier.

Ma grand-mère, dans les années quarante, passait parfois la tête par une de ces fenêtres. Quand elle était une adolescente en pleine guerre... dans les cités Senn...

Tiens, le bâtiment des cités Senn côté Haussonville est fermé et promis à la destruction. Ça me fait quelque chose; gamin, j'avais des copains qui vivaient là. Pis en même temps c'est comme ça. Je ne suis plus d'ici depuis longtemps. "Et c'est normal", chantait le gars Ferrer... l'ambivalence, ça doit être un truc comme ça.


C'est très extrapolé, mais j'y pense toujours en l'entendant, celle-là...

"Il n'est pas question ici
De parler d'appartenance
Car c'est bien du béton pourri
Comme dans toutes les résidences
Mais j'y ai bien trop de souvenirs
Cette rue a fait mon avenir...
[...]
Paraît qu’un jour ils veulent la détruire

Mais faudra d’abord qu’ils passent sur le corps
De 250 loubards en cuir
Qui sont tous prêts à y laisser leur mort
Et moi je serai là jusqu’au dernier
Avec dans la main un pavé
Dans cette rue qui m'a fait comme je suis
Un sale con mais pas un pourri
Si un jour le soleil s’éteint

Si un jour le monde s’écroule
Si un jour la terre n’est plus rien
Qu’une bande de poivrots, d’hommes saouls
Il restera encore cette rue
Grande fière et debout
Où tu seras toujours le bienvenu
Et où j'veux y creuser mon trou "




(photos du 7 juin 2010)

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