vendredi 14 août 2009

Le vélo, transport, moyen, tout ça -2-



Bon. Hier, j'étais sur une passerelle au-dessus de la Meurthe, comme on l'a vu. On regardait l'amont. Une petite demi-rotation du torse plus tard, me voici observant l'aval. Vers Nancy.


A tel point vers Nancy que dans le fond, par delà les prés, on voit les immeubles de banlieue de Jarville -le tout blanc au milieu me fascine depuis des années- et dans le fond, les barres du Haut-du-Lièvre. Sur la droite, on distingue les hauts bâtiments du centre-ville, Joffre et Thiers (ce dernier m'écorche toujours un peu les doigts à taper sur le clavier). On ne voit pas vraiment Nancy même, la ville étant ici à peine sous el niveau de l'observateur. On ne voit que les bâtiments élevés. Nancy a le très gros avantage de ne pas être hérissée de trop de tours d'affaires prétentieuses qui te bousillent une ambiance (mais en créent une autre, au demeurant).

Cette passerelle, elle a un goût de liberté. On s'y engouffre en tournant le dos à Laneuveville, ultime banlieue de Nancy, pour déboucher en face brutalement dans des prés, sous la chartreuse de Bosserville. la charge symbolique est forte, depuis mon adolescence, c'est un des endroits qui me donnent cet heureux sentiments de pouvoir changer de monde en traversant une modeste rivière. C'est chouette. Mais je ne traverserai pas la passerelle cette fois-ci, et me tournant à nouveau vers Laneuveville, je rejoins l'écluse qui ouvre le canal de jonction entre le canal de la Marne-au-Rhin qui traverse Nancy et le canal de l'Est, qu'il rejoint à Messein. Je vais suivre le chemin de halage. J'aime plutôt bien ce canal de jonction. Il est discret, vert et modeste. Un peu vieillot. Les berges se délitent par endroits. C'est joli.


Y'a du vert en diable partout, toutes les nuances. Ça pète de chlorophylle dans tous les sens dis-donc. Ça a des petits airs du Midi, en plus dense.

Avec des couleurs chouettes. les contrastes discrets, tout en nuances...



Des poissons, en groupes étranges. Tout petits. Avec des moustaches. En poissons je suis une tanche (ah ah). Que sont-ils? Qui saurait me le dire? [Merci Fremalo, ce sont donc de petits poissons chats]



On flâne ainsi entre deux bassins, celui de la Meurthe, et une fois passé Fléville et Ludres, le versant Moselle. Les écluses se sont succédées, de plus en plus rapprochées à mesure qu'on gravit la pente et qu'on approche la ligne de séparation des eaux. Puis, c'est la descente par écluses interposées vers Messein. Là, les berges du canal de jonction se sont effondrées l'année dernière, m'empêchant d'ailleurs de suivre la halage et de faire la jonction prétendue. Aujourd'hui réouvert, le parcours devient étrange au lieu de cet effondrement.



Je ne sais pas si la masse de terre qui obstrue presque le canal est toute entière due à l'effondrement de l'année dernière. Certes, la végétation repousse vite, mais elle me paraissait tout de même solidement implantée. Un effondrement récent sur un effondrement ancien? Peut-être... en tous cas, la masse obstruante reste assez impressionante.

Demain, je vous montre qu'après on arrive à Messein, et que ce n'est aps encore Neuves-Maisons.

4 commentaires:

Fremalo a dit…

tes poissons sont des poissons chats Tu peux d'aileurs voir des photos quasi identiques chez moi (http://fremalo0680.canalblog.com/archives/2009/05/05/13596704.html)
bonne journée

Dadu Jones a dit…

Ah bah merci!

Je vais me documenter un peu plus, parce que mince, ça m'intrigue.

MamLéa a dit…

ça bouffe tout et ça te pollue royalement un étang !
Et ce n'est même pas bon.

Do a dit…

Ton poisson s'appelle aussi un silure, et si si, c'est très bon (froid, avec de la mayo maison, miam!)! Et effectivement il y en a plein dans le canal de la Marne au Rhin.

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