jeudi 30 juin 2011

La Butte de Vauquois






En Lorraine, on a des éperons, des collines, qui ont perdu de l'altitude, pour cause de guerre. Ici, sur la Butte de Vauquois, à la place du ravin central formé de cratères de mines, il y avait un sommet, et un village. C'est tout. Ce n'est pas ici le lieu d'un cours d'histoire, qu'on trouvera avantageusement ici. Mais tout de même, le lieu se visite, et c'est un endroit incroyable, les galleries dans la colline sont impressionnantes, et c'est possible grâce aux Amis de Vauquois. Et aussi, ça change un peu de la grosse machine verdunoise voisine. D'autre part, on lira avec émotion le délicat témoignage d'André Pézard, "Nous Autres à Vauquois".

« [28 février 1915] Le bouleversement du plateau a l’air figé par cette froidure ; et maintenant que la chaleur de la lutte s’est éteinte, ce chaos de terre et de pierres sous un ciel aussi morne me paraît absurde. La pensée ne sent plus aucun rapport entre cela, qui ne ressemble à rien, et nous, qui avons vu tant de choses dans notre vie. » p.92

(photos du 24 février 2005)

mercredi 29 juin 2011

Les voies de Nancy






(photos du 19 juin 2011)

mardi 28 juin 2011

Lorrains! A la groseille! Au vin! -la recette-



Il faut démarrer comme ça: 1 litre de jus de groseille, 1 kilo de sucre et 2 litres d'eau. Ça nous fait une dose. Arbitraire la dose, mais ça donne les proportions. Donc, on fait le jus. Pour faire le jus, il y a différentes écoles. Centrifugeuse, torchon avec fruits entiers avec ébullition, sans ébullition, moulin à légumes... nous on a tenté le moulin à légumes, cette année. Paraît que c'est meilleur au goût, et honnêtement, ça va vite et c'est rigolo, on se croirait au bout de quelques kilos dans un film de chez Trauma, avec du rouge pas crédible qui gicle dans tous les sens. Il ne faut pas hésiter à balancer dans le moulin les grappes entières. Le premier jus obtenu se passe au torchon pour retirer les pépins rétifs. Là encore, comme on ne passe que du jus, ça va relativement vite. Tout ce qui reste, tiges, pépins agglomérés etc..., ça vaut aussi la peine d'être pressé au torchon, il y reste une quantité non négligeable de jus. Une fois ce beau jus tout neuf obtenu, on trouve, selon notre dose, un récipient qui fait au minimum quatre litres (à moduler selon la quantité de matériau de départ). On y met donc 1 litre de jus, et 1 kilo de sucre dissout dans deux litres d'eau. Le sucre semoule, idéal, doit y être dissout au préalable, un feu très léger et quelques très courtes minutes y suffisent. Gare, car si l'eau est trop chaude, une bombonne en verre n'y résistera peut-être pas. Quand la bombonne est pleine à ras bord (c'est important), ou la bouteille, ou toute autre sorte de récipient,
on a terminé la première étape. En passant, il est toujours intéressant d'avoir des récipients de différentes tailles. Par exemple, pour terminer une bombonne à ras bord, il faut parfois compléter avec des demi-doses, ou des tiers de doses etc, et donc faire le mélange dans un récipient plus petit permettant de respecter les proportions avant de remettre dans la bombonne. Des bouteilles avec bouchons mécaniques en céramique (ou plastique) sont ici très utiles, elles permettront de finir la mise en récipient quand il n'y a plus de quoi faire une bombonne, car je le rappelle, le remplissage à ras bord est important. Et justement, venons-y: on stocke l'ensemble dans un endroit sombre, pas trop humide, pas trop chaud -risque de moisissures incontrôlables- avec un torchon fixé à l'élastique en guise de bouchon. Celui-ci laissera dégueuler la bouteille/la bombonne/le récipient, ce qu'elle ne manquera pas de faire, d'où l'intérêt de les stocker dans des bassines si on ne veut pas se retrouver avec de la mélasse partout. Environ une fois par semaine jusqu'en janvier, car patience et longueur de temps font plus que force et que rage, clamait la fable imprimée sur mon pyjama quand j'étais gosse, il faut vérifier ces débordements, retirer les saletés, moisissures et autres déchets se formant en surface -d'où l'intérêt du remplissage à ras bord et surtout bien compenser avec de l'eau pour retrouver ce niveau de remplissage. En janvier, le vin est prêt. Vous pouvez le filtrer un coup pour les narreux, mais c'est pas forcément nécessaire. Si vous vous êtes pas trop panés, il devrait être même bon. Et c'est toujours ça de vin qu'on n'ira pas acheter au supermarché du coin, qu'on peut même brûler dans la foulée un jour de colère excessive. Ou d'enthousiasme. A déguster avec ou sans modération, mais dans tous les cas, avec quelques bons compères (et commères!).

(photos du 20 juin 2011)

dimanche 26 juin 2011

Des morceaux de Saint-Max








(photos du 19 juin 2011)

vendredi 24 juin 2011

Variables






Ce fameux immeuble rue de la Colline, d'une fenêtre duquel, adolescent, je m'entrainais avec un copain aussi crétin que moi à faire tourner et à arrêter la Grand'roue de la fête foraine par la force de la pensée. En étant observateur et avec un peu de chance, ça peut marcher. Dans le fond, sur la dernière, le CHU de Brabois trône sur le Plateau éponyme. Je vais essayer de me tenir aussi éloigné de lui que possible, j'ai eu ma dose ces derniers temps... mais il faut tout de même dire que son gigantisme, par endroits (je pense à la cour futuriste du bâtiment des spécialités médicales), a quelque chose de terriblement fascinant.

(photos du 23 juin 2011)

jeudi 23 juin 2011

Un joli vallon meusien - Vigneulles-lès-Hattonchâtel


(photo du 20 juin 2011)

mercredi 22 juin 2011

Lorrains! A la groseille! Au vin! -2-








(photos du 20 juin 2011)

Le coucou du canal...


(photo du 16 juin 2011)

mardi 21 juin 2011

Le coucou du canal...


(photo du 18 juin 2011)

Lorrains, à la groseille, au vin! -1-








(photos du 20 juin 2011)

lundi 20 juin 2011

Le Vieil Homme et la Meuse








(photos du 20 juin 2011)

Des serres à Saint-Max








Les maraîchers de la rue Diderot...

(photos du 19 juin 2011)

dimanche 19 juin 2011

Le coucou du canal...


(photo du 17 juin 2011)

samedi 18 juin 2011

Seichamps en détails








(photos du 17 juin 2011)

jeudi 16 juin 2011

Le Fort de Villey-le-Sec - La batterie nord








(photos de mars 1996)

mercredi 15 juin 2011

Pas inintéressant mais quand même très discutable...






L'Institut Régional de Médecine Physique et de Réadaptation de Nancy est moche comme un poux. Vraiment. Mais il a l'avantage d'échapper à la vulgarité banale des bâtiments qui poussent de l'autre côté du canal, en allant vers Tomblaine. Lui, l'IRR, il est moche, mais il a son style, et on peut en faire cinquante fois le tour sans bien comprendre ce qui s'est passé dans la tête des architectes, il fait qu'on se pose des questions. Alors, l'IRR, je l'aime bien? Oui. Je ne l'aime pas? Oui. Et c'est pas incompatible. Et c'est peut-être aussi que je n'habite pas en face!

(photos du 27 mars 2011)

mardi 14 juin 2011

Fleurs des villes






Nancy, le long de l'ancienne voie ferrée, du côté de la rue Vayringe, le sentier Ambroise Thomas. Dernière saison pour ces fleurs? Ici bientôt une voie rapide. Comme pour les jardins de la Méchelle: dernière saison. Bientôt à leur place, un parking. La ville avance. Elle se saccage, aussi.

(photos du 4 juin 2011)

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