dimanche 30 novembre 2008

Maxéville-Champigneulles




Début de la balade à Maxéville, le long du canal, en direction de Champigneulles... un jour de fin fond d'automne où il fait nuit à quinze heure, de ces douces et grises mélancolies qui viennent parfois poser un chouette petit voile de poésie sombre sur l'obscur et beau novembre lorrain, chargé de neige qui ne veut pas (encore) tomber.



Classique Nancéen...




vendredi 28 novembre 2008

Passé


Je suis aussi passé ces derniers jours un peu dans mon quartier de quand j'étais gosse. Enfin, juste à côté.

Dans le coin de l'ancien hôpital militaire Sédillot, devenu Conseil Général de Meurthe-et-Moselle. On en voit ici un des bâtiments à l'arrière, de ceux qui n'ont pas été rénovés et quidoivent servir d'annexes, d'entrepôts, voir de placards...

Dans l'avenue de la Libération, on est toujours à la limite de Villers-lès-Nancy, le coin Haussonville, Baudricourt, tout ça. Ma grand-mère, encore elle, a vécu la guerre dans ce quartier.

Quartier où les audaces sont légion, du meilleur au pire des goûts (alors Elsa, façadologue... pire ou meilleur? ;) )







Note que là, on a déjà dépasse le boulevard Emile Zola, donc qu'on a touché à Villers-lès-Nancy (j'ai toujours aimé ce toponyme "Villers") et qu'on file hardiment vers Laxou...

jeudi 27 novembre 2008

Place Stanislas, hiver




En passant au milieu...


Deux trois images du centre-ville de Nancy. Vite fait.

Joffre et la synagogue...

H5N1 et le pont des Fusillés...

Une arrière-cour dans la dernière partie de la rue Mon-Désert...

mercredi 26 novembre 2008

Dans le cul du Faubourg -bonus




Dans le cul du Faubourg

Va savoir pourquoi, toutes les rues que l'on trouve entre la rue de Malzéville et la rue du Faubourg des III Maisons, et puis un peu au-delà selon mon humeur, entre la rue Sigisbert Adam et la rue Charles de Foucauld, j'appelle ça le Cul du Faubourg.

Peut-être, et c'est bête, parce que cet ensemble de rues calmes et discrètes que j'affectionne pas mal ne sont pas celles par lesquelles on arrive au Faubourg en général: plus giboyeuses en piétons, en voitures, en animation, on entre d'habitude au Faubourg par la porte de la Citadelle, par la rue Jean Lamour, par la rue de Malzéville...

Du coup, ça fait de tout ce petit tas de rues un genre d'arrière-cour du Faubourg, de coin de calme rigolo, sans être mort pour autant.

C'était par là que je venais au Faubourg quand j'habitais rue Charles de Foucauld, dans un étrange petit appartement informe, en face du canal (c'est une manie...)

Et de fait, cet arrière, ce derrière, est devenu dans ma tête le Cul. Le Cul du Faubourg. Appellation d'origine contrôlée par moi-même. Mais que j'offre à qui veut s'en servir. Mais n'empêche, il a plus ou moins un vrai nom, ce quartier?

(bah! Le Faubourg, abruti!)



Enfin voilà quoi, le Cul du Faubourg, et puis le Faubourg, pourquoi pas, pour moi, c'est un lapin en peluche un peu pouilleux, oublié, qui sourit, tout content de plus être la victime d'un môme cruel (hi hi), entre deux panneaux du foyer des anciens de la commune libre des III Maisons...

mardi 25 novembre 2008

Les volets du Faubourg





Ruelle Villa Verdier


La ruelle Villa Verdier, à Nancy. Je la traversais tous les matins, deux années durant, quand j'habitais le coin avec son vieil atelier désaffecté et au débouche son "garage à pneus", avant de passer sous la rampe de la VEBE et d'arriver pour traverser la Pépinière, juste à l'heure où le gardien ouvrait, et après un salut habituel, j'étais le premier à y mettre les pieds. J'aimais bien. Puis, direction la gare, et le boulot. J'aimais moins.



J'avais gribouillé un truc y'a des années avec une scène incluant la ruelle Villa Verdier...

Je m’engage sur la gauche, au-delà des containers à poubelles, dans la ruelle étroite et miteuse qui va me permettre de rallier la rue donnant sur la Vieille ville. Mes pas résonnent entre les murs, et les fenêtres noires, murées pour certaines, me surplombent, reflets du vide de mon esprit. Ce n’est qu’au bout de la ruelle, longeant un entrepôt à l’abandon, lui aussi muré de toutes parts, que je commence à m’éveiller. [...] je regarde avec une avidité soutenue, comme tous les jours, ces fenêtres aveuglées de parpaings. Je rêve dans deux époques en même temps. Je rêve de l’époque où à la même heure, des centaines d’ouvriers envahissaient déjà le quartier, où les cafés étaient ouverts et déjà animés, où les sirènes des usines le long du canal retentissaient. Je rêve à tous ces hommes, à la sociabilité qui les animait, aux combats aveugles qu’ils menaient parfois.

Mon pas résonne dans cette ruelle vide, aucun autre pas n’y répond.



Simultanément, cet état de fait me projette là, à cet instant, dans l’entrepôt, vide, noir, abandonné, obscur, je vois de l’intérieur les fenêtres murées et le très mince filet de lumière orangée des lampadaires qui filtre par les défauts des joints. Je sens la poussière et quelques débris d’oxydation et de verre crisser sous mes pieds. J’entends l’écho d’une gouttière, le bruissement léger, presque imperceptible, des chats errants, des oiseaux, des rats, des insectes qui logent ici. Et puis, les ouvriers reviennent au pas de charge, les images se superposent, et par-dessus l’entrepôt vide et obscur, en filigrane, apparaissent ces hommes, leur bruit, leur chaleur, la lumière uniforme des néons, les ateliers, les machines, les conversations, les exclamations, les appels.

Je cherche trop à savoir. Je suis un intrus.



dimanche 23 novembre 2008

A propos de la VEBE


V'nez pas dire que vous saviez pas...

La maison


J'ai été pendant un an et demie un voisin quasi direct de cette maison qui fait l'angle fort aigu entre la rue Charles de Foucauld et la rue Sigisbert Adam à Nancy.

Une barraque sur laquelle je me suis posé maintes questions, je me suis raconté maintes histoires, une barraque de l'accabit d'On Conte la Ville. La fille à la peau grise et lisse aurait pu s'y trouver, à la cave.

En plus, elle se trouve à l'un de ces endroits où la preuve est encore une fois faite de la joyeuse incohérence du tracé des rues de Nancy, plutôt bordéliques, et pas foutues d'aller très droit. Observez comment à droite, la rue de Foucault part à droite avec un aplomb déconcertant... Ça fait partie des choses que j'adore à Nancy. Peu de vrais grands axes, beaucoup de détours. Du bordel, encore, et c'est réjouissant (putain, mais j'ai habité dans un des immeubles de cette photo...!).




samedi 22 novembre 2008

Oberlin for ever


Dans le même axe, le Faubourg Oberlin, puis la Pépinière, puis le centre-ville de Nancy, côté Saint-Sébastien. Trois époques, dans le désordre, qui se superposent.


Superposition des rares sommets aussi. Nancy est une ville assez horizontale, peu de tours, peu d'altitudes artificielles, un air de petite ville de province qu'elle n'est pas. Malgré sa taille, j'ai toujours bien aimé ce côté modeste de l'architecture. Bien sûr, le centre Joffre et la tour Thiers, les deux seuls (et heureusement) buildings locaux sont assez imposants: ils restent des exemples isolés.

Si l'on reporte les yeux sur le Faubourg Oberlin, on retrouve les fenêtres murées, l'humidité rampante, les friches, la voie ferrée désaffectée, tout ce qui fait que "je suis tombé amoureux d'une putain de zone" comme chantait La Souris Déglinguée.




Dans le fond, bien sûr, le quartier Jéricho de Saint-Max m'obsède toujours autant, et c'est l'occasion de le montrer sous son plateau, en arrière des dernières petites maisons du Faubourg Oberlin au bord de la Meurthe, sur la rive nancéenne.



Même qu'au Faubourg Oberlin, juste au bord de l'usine Alstom, y'a la maison à Carmen Cru.



Le site Alstom... désaffecté en partie, lui aussi, reconverti en partie, il étale sa toiture sombrement bigarrée sur une vaste surface.


J'ai d'la famille qui y a bossé à une époque. Paraît que c'était vraiment pas drôle et que c'était même de pâles enfoirés. Alstom, quoi.



vendredi 21 novembre 2008

Vieux quartiers


Toujours à Nancy, toujours depuis la VEBE. Des vues vers le nord, vers les prolongements du Faubourg Oberlin en direction de Maxéville. Au fond, on distingue la talus ocre des anciennes carrières.


L'automne donne une poésie humide à ces vieilles maisons et à ces vieilles rues, à ces vieux jardins entre deux usines, entre deux pâtés de maisons

Dans le fond, la cathédrale de Nancy souligne l'heureuse/malheureuse radicale diversité architecturale de Nancy.




jeudi 20 novembre 2008

Au-dessus de l'eau


Le barrage des Fabriques, ou barrage de Nancy, toujours vu de la VEBE. Toujours ce beau et sinistre jour d'automne.

Quelques petits bouts de ville égarés au pied des immeubles du Jéricho côté Saint-Max.

Les Grands Moulins, déguisés en couleurs camouflage feuille morte, pour bien aller avec le décor.

Et le quartier Jéricho côté Saint-Max, avec la tour manquante, les couleurs camouflage, et la Meurthe.



mercredi 19 novembre 2008

Par ici...


Bon, bah la balade se poursuite vers Saint-Max, où j'arrive via le pont sur la Meurthe, juste devant le château du Pont de la la Meurthe, datant de 1874.



Peu de temps après être rentré de chez ma maxoise mère-grand, je reviens par la fameuse VEBE, cette voie rapide qui passe de la banlieue est à Nancy en fulgurant (oui, si j'veux) au-dessus de la Meurthe. Au fond, on voit Nancy, le clocher de Saint-Epvre, les arbres de la Pépinière, le building Thiers (Thiers? oui, le même que le boucher de 1871) et quelques vagues bestiaux architecturaux du centre-ville. Toujours pa ce jour de pluie.



De la VEBE, une série de photos amenées à se prolonger. Ici, la banlieue nord-ouest et tous les quartiers de Nancy et Maxéville sous le Haut du Lièvre qui trône dans la bruine comme un mur de Berlin en plus petit en haut de la colline.




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