mercredi 23 juillet 2008

En vadrouille...

Quelques jours ailleurs, ça fait du bien. Sur la route vers l'ailleurs, traversée des Vosges et photo aventureuse prise en mouvement. Mais les Vosges, comment résister?

(depuis un PC de fortune, ici une photo du côté de Saint-Amarin, où l'on organise, je cite l'affiche, des "courses dans la boue"... après ça, on va encore s'étonner que fusent les moqueries... )(j'dis ça, mais ça m'éclaterait sûrement bien en plus!)

dimanche 20 juillet 2008

Mais y'a du contraste


Du contraste entre les barres du Haut-du-Lièvre et le coin de Thorey-Liautey, ou le joli bled de Forcelles-sous-Gugney ici illustré, par exemple: la Lorraine, c'est comme partout, c'est chouette et diversifié...

Ici, un petit coin de campagne au pied de la colline dite de Sion-Vaudémont.

Barres



Le Haut du Lièvre, ce quartier de Nancy, quand tu y traînes un peu, une fois par semaine, au début ça te fait bizarre, t'es même un peu inquiet, et puis après, petit à petit, tu te surprends à l'aimer, pour de mauvaises comme de bonnes raisons, mais de toute façon c'est là, c'est trop tard, tu te mets à t'y sentir bien, même si tu restes un "visiteur".

Ça tombe bien, car je vais être amené à le fréquenter beaucoup les mois qui viennent...

vendredi 18 juillet 2008

Nancy, c'est d'la merde (aussi)

Après, il faut rester conscient des choses, même, et surtout, des pires. Nancy a ses petits trucs que j'aime bien, que j'aime beaucoup, même, que j'idéalise souvent. Mais Nancy est devenu, et devient de plus en plus, comme toutes ses consœurs villes du monde, une immense entreprise de standardisation, de désincarnation, d'infantilisation, de commercialisation, de motorisation, de dénaturalisation, et que finalement sur les poubelles mafieuses dégueulasses qui s'accumulent à Naples (merci le Module Lunaire pour tes images...) il n'y a au moins, pour le moment, pas encore la sale gueule de Zidane ou de quiconque, anonyme ou non, vendrait sa tête de bite pour mettre sur un panneau publicitaire, sur dix panneaux, sur cent mille panneaux. La ville, que j'aime par défaut, et de façon contradictoire, est une sacrée saloperie. Avec parfois de belles choses/gens dedans, comme dans un cookie infect où on compterait sur les deux trois pépites de chocolat planquées dedans pour trouver un goût ami.

J'ai une relation très masochiste avec la ville, même celle que j'aime.

C'est comme quand je dis que je hais à mort les flics. Je hais une institution, un groupe, sans haïr personnellement chacun de ceux qui la composent.

Alors, ceci posé, je peux dire que je hais les villes...

C'est tout ce que j'avais à dire. Hi hi.

Je t'aime...

(Rue de Metz, Nancy)

Un peu de cathédrale de Toul





jeudi 17 juillet 2008

Vieux Temps


Vues intérieures datant d'il y a quelques années d'une demeure néo-classique, comme le dit si bien l'ami, qui moisissait au coin d'une rue studieuse à Nancy. Elle a été restaurée depuis. Mais à cette époque, elle mourait sur place, se délitait, et son architecture de malade avait un côté fin du monde déstabilisant. Elle regorgeait de petits trésors en décomposition, et a marqué quelques gens du crû pour encore longtemps.





La Belgique au Faubourg

Et c'est pas plus mal...

mercredi 16 juillet 2008

Potalux

Petit retour en arrière, un hiver 2003-2004, quand l'usine Potalux désaffectée trônait encore fièrement au bord d'un bras de la Meurthe, à Tomblaine...


Zone Marcel Brot - Festival

Allez, hop, je termine sur ces entrepôts et grandes surfaces désaffectées ue Marcel Brot, avec le festival fantôme qui se joue sur les murs... Il faudrait des heures pour tout voir, tant il y en a...

(attention, fans de Pascal Brutal, vous risquez le traumatisme...)








mardi 15 juillet 2008

Vieux bonus

Nancy, rue François Guinet

lundi 14 juillet 2008

Entrepôts Zone Marcel Brot (suite)





samedi 12 juillet 2008

La zone Marcel Brot


Dans la zone Marcel Brot, à Nancy, trainent encore les locaux désaffectés et absolument immenses des anciennes Coopératives Lorraine, appartenant au dit Marcel Brot. Un endroit tout simplement superbe, alternant grands volumes et enfilades rythmées, bordel intégral et galerie d'art pour le coup proprement underground...




La suite plus tard: j'ai des tonnes de photos, si je fous tout d'un coup, on s'en sort pas...

Quelques autres images et commentaires éclairants à cette adresse: http://www.xav-blog.com/index.php/photographie/nancy-usine-desaffectee/

vendredi 11 juillet 2008

Plombières, first to shoot


Tiens bah ça c'est une de mes premières photos de la Lorraine, à Plombières-les-Bains, un mois de décembre 1993, si je ne m'abuse, avec le Minolta que mon grand-père m'avait offert. Il voulait que je fasse du piano, pas comme lui qui regrettait de ne pas en avoir fait. Moi j'ai jamais voulu. Il a décidé par la suite de me mettre un appareil entre les mains. Alors j'ai fait des photos. Comme lui (mais en vachement moins bien, et en bien plus amateur...)

J'me souviens qu'après avoir pris cette photo, et vu son développement, j'me sentais trop Robert Smith™ dans ma tête, avec la Nuit de Sabbat de Berlioz à fond le soir dans ma turne... ah ah.

Qui ne s'est jamais demandé...

...à quoi pouvait ressembler l'intérieur de la maison pseudo-baroque, couleur safran, parfaitement criarde, qui se trouve au bout d'une petite impasse, le long de la voie ferrée, face à la Manufacture, à Nancy, tout près du passage à pisse tant emprunté par la gent estudiantine en quête de restau U?
Toi?
D'accord.
Moi je m'étais toujours demandé en fait.


Bah ça y est, je sais. Enfin, un peu. C'est impressionnant sans être aussi terrible qu'à l'extérieur, bien que ce ne soit pas le genre que j'affectionne le plus. Loin de là. Mais ça vaut le coup d'oeil. Le rez-de-chaussée, sombre et excessif en marbre rouge, avec des boiseries sinistres, tranche pas mal avec la jolie sobriété de l'escalier et des fenêtres qui le rythment.

Néanmoins, je suis repassé le même jour aux abattoirs boulevard d'Austrasie, en route vers Lupcourt (comment ça c'est pas très logique?). J'm'y sens quand même plus à l'aise, y'a pas.


jeudi 10 juillet 2008

Pour répondre aux taquineries... hi hi


Eh bien, Mamléa, suite à ta remarque, je me suis empressé de rentrer dans mon faubourg, effrayé que j'étais encore de mon échappée aventureuse au-delà de ses limites! ;)

Je suis donc arrivé avec cette première vue, celle, là-haut sur la colline, des immeubles du Haut du Lièvre, qui veillent sur le Faubourg des III Maisons depuis des décénnies car, n'était cette sacrée côté les séparant, ils sont, sur le papier, voisins.
Au Faubourg, il y a un peu tout et n'importe quoi. Des lampadaires lunaires, d'une originalité discutable,

Des bouts de pierre parisiens enchâssés dans les murs pour célébrer des trucs,

Des tas de bordel indéterminés, mais qui s'en foutent,

Des allées où égorger les vieux pour leur voler leurs vestons à carreaux,

Des sonnettes plus vieilles que les gouttières,

Des mosaïques surréalistes sur des bouts de murs, comme ça, gratos, pour le fun,

Des tags chelous sur des portes douteuses,

Des maisons et des camionnettes, et inversement, et on sait plus trop en fait...



Et puis des points névralgiques, avec des brasseries, de la bière, du vin, et toutes ces sortes de choses...

mercredi 9 juillet 2008

Rue gourmande


Ça, c'est la rue dite gourmande à Nancy, en réalité la rue des Maréchaux. Nancy est l'un des villes en France ayant le plus de restaurants par habitants. Donc, fatalement, il risquait de s'y trouver une rue avec que des restaurants. Bon, moi, j'avoue, j'aime pas trop c'te rue, je continue de ne pas être un grand fan des endroits où on va tous faire la même chose, et puis ça un côté sacrément artificiel, tous ces restos alignés... enfin, je critique, je critique, mais j'ai une amie qui habitait au-dessus d'un des restos, et j'avoue que les soirs d'été, j'étais loin d'être insensible aux bruits qui montaient aux fenêtres, que ce soit côté cour depuis les cuisines, ou côté rue avec le brouhaha sourd des gens aux terrasses. Entendu de haut, tout ceci avait du charme. Mais avoir le nez dedans ne m'a jamais tenté.

Bref, par contre, j'ai toujours aimé la perspective de cette rue, comme barrée au fond par le mur latéral d'un immeuble plus haut. Tout ça pour ça. Oui, ce fut laborieux.

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