samedi 26 février 2011

Vandœuvre-Nancy à la faveur du crépuscule



Un des monuments de mon quotidien, une porte d'entrée vers Vandœuvre, la tour résidence du Montet-Octroi, pour laquelle j'ai une affection toute particulière.

En remontant le boulevard d'Haussonville, je passe à Nancy, et en face de l'INSEE, ce vieil hôtel assez miteux, comme dans une chanson de Pigalle. Et à la fenêtre, cette ombre qui me voyant dans la semi-obscurité viser la façade, s'éloigne prestement, mais un peu tard, et se retrouve découpée sur la lumière de la pièce.

INSEE que voici, en plein naufrage du jour.

Un peu plus loin, me voici pile poil entre Baudricourt et Haussonville, mon quartier d'enfance, et le quartier d'enfance de mon grand-père, et de ma grand-mère, et le quartier d'enfance d'une partie de mes arrière-grands-parents... bref, un quartier lié à l'enfance, si l'on n'avait pas compris...

Ah tiens, en parlant vite fait comme ça de Vandœuvre, y'avait Pigalle et Parabellum à la salle des fêtes ce soir (enfin, hier soir). Un bon moment et un succès certain pour les amateurs quand Pigalle ouvre le concert avec "Marie la Rouquine":

"De Marie la Rouquine, un jour elle se transforma
En Marie la Lorraine, l’égérie du charbon
Sa peau devenue noire, satinant ses reliefs
Sous les caresses hâtives des mineurs de fonds"

Dur de rester sans vous faire partager c'te si chouette chanson:




(photos du 24 février 2010)

1 commentaire:

Alain a dit…

Dans la chambre d'hotel, c'est peut-etre Khadafi qui se planque.

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