vendredi 4 février 2011

Le Centre médical Paul Spillmann - ce que l'on voit




Quand on arrive tout en haut, au dernier étage, il est temps de se dire que ce bâtiment ancien a nécessairement des greniers. Un œil sur un plan de l'étage nous permet de localiser un escalier. Bientôt, nous sommes dessous sans pouvoir l'atteindre, et une petite circonvolution plus tard, nous sommes à son pied. Une petite porte, et un escalier en bois, obscur, qui monte. Pas trop rassurés, nous entrons dans ces grands et très sombres greniers, avec un sentiment d'oppression particulièrement fort. Mais, au centre de ceux-ci, nous tombons sur un brin de poésie inattendue. Au centre de la façade, et à son sommet, on voyait de l'extérieur le grand œil de bœuf formé par le trou béant de l'horloge, pillée et volée depuis longtemps, malheureusement, qui donnait une certaine dignité au bâtiment. Quelque sans vergogne en a fait son affaire. Mais. Ce que nous voyons au loin nous enchante. Dans l'après-midi qui meurt, comme seuls savent mourir les beaux après-midi d'hiver, un point de vue mélancolique se dessine sur la vallée de la Meurthe, et voici qu'apparaissent l'éperon de la Fourrasse, et plus loin le Haut de Lesse et le Haut du Lièvre, en plein naufrage froid et crépusculaire. Un peu compliqué de faire des photos. Mais dur d'en arracher ses yeux.

(photos du 29 janvier 2011)

2 commentaires:

Alain a dit…

J'aime beaucoup la troisième. On dirait un vieux cadre.

MamLéa a dit…

.. ou la lune.

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