Nancy, rue Israël Sylvestre, dont certaines gravures de Nancy sont souvent et sans surprise confondues avec celles de Callot. En attendant, rue Israël Sylvestre, l'ancienne imprimerie a une bien jolie porte dont la texture est chaude, même en plein hiver.
(photos du 16 janvier 2011)
9 commentaires:
Si c'est fermé, c'est normal de trouver "porte de bois" (une expression que l'on n'utilise plus beaucoup).
Très beaux effets de matières mises en relief par une lumière hivernale. Mais pourquoi donc la rouille lépreuse et le bois vermoulu nous apparaissent-ils si chauds, alors que la mort leur va si bien ?
Paradoxal, n'est-il pas ?
Il a fait aussi une très jolie et célèbre gravure "panoramique" avec la vue sur Toul depuis Dommartin :
(Il n'y a pas que Nancy, non mais...) !
Tiens, je ne connaissais pas cette expression: quelle est son origine?
Pour la rouille et le bois, ce sont bien plus les couleurs que la condition du matériau qui nous interpellent, du moins avec l'éclairage adéquat. C'est ce paradoxe entre ce qui se passe et ce que l'on en interprète. Ne lit-on pas dans quelques journaux intimes de combattants de la Grande Guerre cet aveu, du bout des lèvres, tant il leur était violent, qu'un bombardement, avec sa grande variété de projectiles, est beau, vu de quelque distance, en particulier la nuit? Pensons aussi à la beauté macabre des oeuvres de Ligier-Richier...
Quant à Toul, pouah, n'oublions pas que ce n'est que le Pré de nancy, rien de plus! (à mon thermomètre de la grosse blague velue, nous atteignons ici le 1er degré décomplexé!)
Grrrrrrrrrrrrrr !
Mouahahaha!
Espèce de c****** !
;-D
.. pseudo Nancéien des Faux-bourgs de machin... à l'ombre de l'ombre de la ville qui vous ignore.
Hi, hi !
C'est réciproque!
Hu hu.
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