Marsal demeure, en plein Saulnois mosellan, un village qui a pour moi une curieuse ambiance. Tassé dans son ancienne enceinte, parsemé d'immenses bâtisses datant de la fortification par Vauban, enfermé dans ses murs, c'est comme si le poids de son histoire était trop lourde pour ce petit village et que les pores du temps s'affolaient, suant anarchiquement son essence sur l'espace de Marsal. Il faut le dire: Marsal, en novembre, a quelque chose de délicieusement sinistre qui me plaît beaucoup. Le poids de l'histoire, un peu comme l'impression que j'avais après une nuit d'hiver passée à déambuler dans Metz. Pour moi, le Nancéien, je ressens bien qu'ici, on ne rigole pas. La jeunette Nancy est loin. Ici, des milliers d'années te lorgnent dans le dos et se planquent derrière les vieilles pierres quand tu te retournes. Mais toi, tu le sais bien qu'elles sont là, ces années.
Sweater Girl: Grace Lee Whitney
Il y a 9 heures
2 commentaires:
Faut que j'y retourne ! Ma visite hivernale par un temps pourri de chez pourri a fait que je n'y ai réalisé qu'une incursion dans l'église qui ruisselait de toutes ses fuites et visité le musée (intéressant d'ailleurs). J'attends (ou plutôt Lupa attend...) que la flore halophile se soit éveillée, pour faire d'une pierre 2 coups !
il ne faut pas en finir avec marsal !!! je plaisante, merci pour les beaux articles et les belles photos !
signé un marsalais qui pourrait vous faire visiter !
sinon, je vous signale la création d'un magnifique panorama en haut de la côte saint-jean preès de marsal, moyenvic, salival, et saint-livier
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