Metz, encore une couche

Première vraie visite de la ville: je saisis qu'elle a une âme (hé, abruti, trouve-moi un lieu sur terre qui n'en a pas...), sans la voir, la comprendre. Je vois bien qu'elle existe, à travers ses bâtiments évidents, et beaux. Mais évidents. Mais je ne la comprends pas.

Ça ne me suffit pas. Je reviendrai à Metz, et je chercherai cette âme dans ses recoins disgracieux et moins évidents. Là où se planquent les âmes, là où c'est moche, là où on ne vient pas voir. Le reste, c'est joli, mais c'est juste bon à faire des cartes postales.

Je verrai ses laideurs, et ses misères.

Alors, seulement, "je connaîtrai Metz".

(Non, j'ai rien fumé. Je fume pas, j'te f'rais dire)