Après, il faut rester conscient des choses, même, et surtout, des pires. Nancy a ses petits trucs que j'aime bien, que j'aime beaucoup, même, que j'idéalise souvent. Mais Nancy est devenu, et devient de plus en plus, comme toutes ses consœurs villes du monde, une immense entreprise de standardisation, de désincarnation, d'infantilisation, de commercialisation, de motorisation, de dénaturalisation, et que finalement sur les poubelles mafieuses dégueulasses qui s'accumulent à Naples (merci le Module Lunaire pour tes images...) il n'y a au moins, pour le moment, pas encore la sale gueule de Zidane ou de quiconque, anonyme ou non, vendrait sa tête de bite pour mettre sur un panneau publicitaire, sur dix panneaux, sur cent mille panneaux. La ville, que j'aime par défaut, et de façon contradictoire, est une sacrée saloperie. Avec parfois de belles choses/gens dedans, comme dans un cookie infect où on compterait sur les deux trois pépites de chocolat planquées dedans pour trouver un goût ami.
J'ai une relation très masochiste avec la ville, même celle que j'aime.
C'est comme quand je dis que je hais à mort les flics. Je hais une institution, un groupe, sans haïr personnellement chacun de ceux qui la composent.
Alors, ceci posé, je peux dire que je hais les villes...
C'est tout ce que j'avais à dire. Hi hi.
Outlandish Hats: Frances Farmer
Il y a 16 heures
2 commentaires:
Moi j'aime bien Nancy sur les cartes postales anciennes. C'était parait-il "la belle époque", mais pour qui au juste ?
Pour qui l'avait décrété. C'est comme on disait que pendant les "Trente Glorieuses" tout fut glorieux ;)
La décolonisation, et ce n'est qu'un exemple... une gloire, ouais ouais... si on veut, hein.
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