mardi 15 novembre 2011

Là-haut en haut








L'usine de Liverdun? Lerebourg? je t'en ai jamais causé? Alors c'est qu'on se connaît pas. Ou depuis moins de quelques minutes. Par exemple, là-bas, y'a les greniers, dans la tour. Si l'ensemble du site me séduit, c'est aussi parce que ses différents niveaux ont des ambiances qui saisissent différemment. Lerebourg, de la cave au grenier. Lerebourg m'apparaît comme une grande maison. Vraiment grande, hein. Et tout en haut, ces greniers ultimes, qui dominent l'ensemble, avec des pièces intimes. De taille raisonnable. La vue sur les toitures, et l'eau -encore- qui suinte et fourmille au tympan les jours de gris coulant. La texture des peintures éprouvées -que je n'avais jamais relevée, tant il faut venir maintes fois avec maints regards, les siens comme ceux des autres, pour comprendre et saisir-. Les grandes fenêtres rectangulaires dans la cage d'escalier, étirées de la proximité du sol à celle du plafond, étroites, mais hautes. M'évoquant, pour une raison mystérieuse, un roman de Lovecraft, ou peut-être de Stephen King. Un film de Carpenter. Lerebourg, je ne le dirai jamais assez, façonnée pour rêver.


(novembre 2011)

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