Je fais une entorse au programme lorrain de ce blog, pour vous dire que j'ai un nouvel ami. Car ma mère m'a transmis ceci, qui appartenait à mon photographe de grand-père. Un (roulements de tambour) Rolleiflex Automat III 6x6 K4/50, produit d'octobre 1949 à mai 1951, du moins est-ce ce que son numéro de série annonce. Je viens de finir mon premier rouleau noir et blanc. Je suis un poil fébrile.Je n'ai jamais aimé les photos posées. Et pourtant, les vieilles photos posées ont souvent un charme incompréhensible. J'ai compris hier soir, en faisant poser des gens: je trouve ces sensations d'une époque où "poser" était un fait tangible. La photo est si rare et si précieuse, qu'on prend le temps de composer, avant même que de poser. Toi plus à droite. Machin, rentre ton bide. Truc, tu fais de l'ombre à Tartanpione. Schmürtz, plus près de la batterie, s'il-te-plaît, t'es le batteur.Et quand tu presses le bouton, pouf, il se passe un véritable truc magique, l'exposition se fait, tu sens l'obturateur grand ouvert qui se gave de lumière. Tu bois avec lui. Ça cliquète. C'est un délice.Quand je l'aurai un peu plus en main (car je serre les fesses pour les résultats du premier développement), je vais m'amuser à revisiter Nancy avec. Youpi.*Merci de votre attention. Nous reprenons à présent le cours normal de nos programmes*
2 commentaires:
Yes, hâte de voir les résultats !
J'en ai un comme ca qui traîne chez mes parents, mais je crois qu'il est complétement cassé... Ca fait déco, quoi.
C'est un objet d'histoire! Chéris-le bien!
Enregistrer un commentaire