mardi 20 octobre 2009

Bruley et le mauvais goût


Billet à caractère subjectif. Sur Bruley. Toulois. Sous les côtes. Dans le beau vignoble.

Bruley c'est super joli. Et c'est pas dur à prouver, c'est un village assez classe pour qu'il n'ait pas forcément besoin qu'on l'aide beaucoup!

C'est bien pour ça que je vais parler de ce qui j'y trouve douteux. Ah ah! Douteux mais rigolo.

A Bruley y'a l'église, du XIXe néogothique un chouilla prétentieux, mais sa finesse, son élancement, son emplacement sur une plate-forme dominant la région, en font un édifice remarquable et qu'il fut sympathique de découvrir! Je note que l'ancienne église romane (du XIIe...), dont le chœur a été curieusement conservé, se trouve encore un peu plus haut dans la côte, et se nomme aujourd'hui chapelle saint Martin.. Bref, l'église néogothique en elle-même, qui par son volume impressionnant montre la grande richesse qui a été celle de ce village, je n'ai trop rien à redire. Le site des communautés de communes du toulois indique à propos de l'église qu'elle s’inscrit dans la lignée des églises du Moyen Âge comme la cathédrale et la collégiale Saint-Gengoult de Toul. J'suis vraiment pas convaincu. J'dirais que c'est pas crédible. Mais à côté de l'église, les difficultés commencent: il y a les chapelles du Rosaire.

Mama mia, les chapelles du Rosaire, c'est un genre d'archétype du néogothique lourdaud que personnellement je trouve assez moche. Vraiment. Les ouvertures imitent un peu les motifs circulaires des baies du cloître de la cathédrale de Toul, mais s'en s'élever. au même (haut) niveau. Ces chapelles, qu'on voit bien depuis la vallée, et qui intriguent, me font un peu penser aux décors pseudo-gothiques en carton pâte de certains clips de groupes de black metal à paillettes. Bon, à leur décharge, l'intérieur contient des tableaux en faïence de Toul-Bellevue, assez kitsch... pas black metal, quoi, plus rock catholique à la Glorious (ou les excellents Monsieur D. & Oldelaf, mais là, bon...). Je sais bien que c'est pas gentil de critiquer comme ça sur des choses, d'autant qu'il y aura par la suite un autre billet sur Bruley qui vous en vantera les mérites, car mérites il y a, ô combien! Mais bon, on peut pas toujours être gentil. Surtout face à ça.

Autre chose, devant les chapelles, se trouve un monument aux morts qui m'a interpellé: surmonté d'une unique Jeanne d'Arc (à l'époque, on en foutait un peu partout, à divers escients) décorée de fleurs de lys, sa symbolique m'étonne dans le contexte de l'après-guerre et de renforcement de la République laïque. Autant la Jeanne fut un symbole d'unité républicaine au XIXe, autant après 1918, ce n'est plus si vrai, mais surtout pas si elle est constellée de symboles monarchiques. Bref, l'histoire des symboles, leurs glissements, confiscations et interprétations est passionnante, et l'histoire de cette Jeanne aux morts m'intéresse: si quelqu'un sait et se dévoue...?

Ah, je précise: derrière les chapelles, qui sont à voir, parce que c'est vraiment curieux ces trucs pas très jolis posés là n'importe comment, et que la vue sur la vallée est magnifique, y'a une grotte. Artificielle, la grotte. Avec tout ce que ça implique. C'est une réplique de celle de Lourdes! Ouais, comme j'te l'dis! Là, c'est vraiment laid, à la limite de l'inacceptable... au moins aussi emprunté, prétentieux, pompier et ridicule qu'une chanson de Stanislas...

Mais allez, rassurez-vous, dans un prochain message, je balayerai tout ceci d'un revers de la main pour parler de tout le reste de Bruley, car tout le reste est bon à prendre!

Tiens, allez, hop, une chanson bien ridiculo-kitsch dark et bien outrancière pour aller avec les chapelles du rosaire!



lundi 19 octobre 2009

Toul, le chaos


Comme dans toutes les villes ayant connu des destructions en 1944, à Toul...


c'est des fois un peu le bordel architectural. Et c'est assez excellent.

dimanche 18 octobre 2009

Toul, aux limites du vieux


Vauban avait tout de même un sens de la mise en scène épatant, hein? Faut avouer, la cathédrale Saint-Etienne de Toul qui se détache sur le fond de remparts et casernements, ça a de la gueule. Casernements dont les cheminées d'aération se retrouvent presque à l'identique sur la construction avant modernisation du fort de Villey-le-Sec, non loin de Toul. Hasard? Mmmmmh, et si les casernements adossés aux murailles étaient l'œuvre du Raymond Adolphe (Séré de Rivières), dans les années 1870-1880?








Le p'tit détour par les remparts a un fort intérêt... documentaire, visuel, imaginaire...



Comme dirait Kansas of Elsass (c'est mal, chuis lorrain roman, comme on dit, j'devrais pas...), ça tournicote autour des bâtons magiques que forment les deux tours, et la promenade est ponctuée par des vues sur la cathédrale, comme un refrain qui va bien.



D'où qu'on la voie, la cathédrale de Toul est de toutes manières sympathique. On ne peut qu'en redemander...

(photos du 17 octobre 2009)

En passant, la photo du jour de Monsieur Joe est absolument géniale (un peu comme d'hab'...). Je vénère cet homme.

samedi 17 octobre 2009

Service minimal


La butte de Mousson sous le gros temps bizarre...


(10 octobre 2009)

vendredi 16 octobre 2009

Faces


A la basilique de Saint-Nicolas-de-Port, un peu de statuaire de façade.

Je note que ce premier saint Nicolas, inévitable, a tout de même un visage qui fait penser à certains tueurs psychopathes des classiques contemporains du thriller...





(photos du 12 octobre 2009)

jeudi 15 octobre 2009

Saint-Nicolas-de-Port


Une jolie petite ville au sud de Nancy, qui fait travailler mon imagination, et qui me charme amplement ces derniers jours. Elle sera ma compagne quotidienne pour cet hiver...





Je suis rassuré de m'y sentir bien, parce quand tu vas passer ton hiver dans les bras d'une petite ville que tu connais à peine, il vaut mieux avoir quelques atomes crochus avec elle!

(photos du 12 octobre 2009)

mercredi 14 octobre 2009

Les gars qui craquaient...




Récurent à Nancy, le "Obsolète". Certes. Non mais là c't'abus! Ils ont craqué, ça y est...

Dans les bois...


(Lieu-dit Bas Koeking, commune de Wuisse, 4 octobre 2009)

mardi 13 octobre 2009

Crépuscule

A marcher à la nuit tombante en automne entre le Faubourg des III Maisons à Nancy et Maxéville, on en retire quelques images un peu tristes. Les quartiers qu'on aime ne sont pas toujours riants et ensoleillés. On les aime aussi parce qu'ils peuvent exprimer des choses très différentes, selon le moment du jour, le temps, la saison... mais surtout l'humeur des celui qui prend les photos.
















lundi 12 octobre 2009

Nancy, dans les rues


Déambulation.

Avenue du XXe Corps

Rue du Pont Cézard

Rue de Dieuze

Rue Michelet

(photos du 7 octobre 2009)




dimanche 11 octobre 2009

Rampe


Trop regardé Metropolis, moi... bref, quelques vues de la rampe de VEBE à Nancy, viaduc (dit "Louis Marin") qui permet de traverser la Meurthe vers Malzéville et Saint-Max, et qui démarre ici (enfin, qui démarre... ça dépend du point de vue...) du côté de la rue Sigisbert Adam.




(photos du 7 octobre 2009)

samedi 10 octobre 2009

Anecdotes du Faubourg


C'est la journée des billets décousus. Mais quand même, le Faubourg des III Maisons, à Nancy (je précise toujours, pour les ceusses de passage), c'est un de ces foutoirs... Les arrêts provisoires assez improbables...

Et la déviation provisoire du bus de ville par la partie haute de la rue du Faubourg des III Maisons, cette grosse baleine maladroite et gauche dans ce tracé aléatoire, et cette circulation des heures de pointe, ça n'arrange rien...

C'est générateur d'un bordel très brouillon... que j'adore! Je dis toujours, y'a un peu de Marseille au Faubourg des III Maisons! Et c'est tant mieux!

De la cambrousse lorraine


Oh du "vieil" argentique sur lequel je tombe...

Ici, c'est les Vosges, c'est Uzemain. C'est même la Vôge. C'est là que j'ai passé pas de mal de vacances dans mon enfance. Un coin de cambrousse avec des vallons déserts, des ruisseaux fangeux et des coteaux abrupts. Moi, gosse, avec mes cousins et cousines à l'accent appuyé, j'y étais bien. (Mai 2000)

Ici, c'est Château-Voué et un tracteur bleu. C'est la Moselle. C'est un village perché avec des vergers, des quetsches et des cerises au fond du jardin, un beau couloir central, obscur, étriqué, en belles dalles de pierre polissée par des tonnes de pas. C'est une vieille maison lorraine, un village à l'écart des routes, un cimetière balayé par les vents sur un plateau glabre, un poële au salon qui chauffe trop et me fout la crève, une tour médiévale en ruines. Un bon endroit, c'est certain. (Juillet 1999)

vendredi 9 octobre 2009

Fin du périple...

Passage au pied des bassins de décantation de Laneuveville-Devant-Nancy, en quittant La Madeleine en longeant le canal. Lieu étrange et lunaire, où seuls règnent les camions de passage, et dont les vues aériennes donnent une sorte de chair de poule fascinée: le lieu et ses couleurs semblent si impossibles! Les bassins de décantations m'intriguent depuis que je suis gosse.


De l'autre côté de l'eau, les maisons ouvrières s'alignent sur fond de soudière, au bord du canal.




Puis, comme je marche depuis déjà un moment, peu avant d'arriver sur le centre de Laneuveville, le crépuscule vient, assez en harmonie avec l'ambiance industrielle précédente...



Par contre, pour les photos, ça devient dur... je range l'appareil pour ce jour!

(photos du 1er octobre 2009)

mercredi 7 octobre 2009

Dans le vif du sujet

(suite)

Mais on cause, on cause, et l'air de rien, on marche, on marche, et on arrive à La Madeleine. Et à La Madeleine, y'a les vieilles maisons ouvrières hantées par de vieilles dames sans âge, et juste en face, de l'autre côté du muret, la soudière.






Vue comme ça, la soudière, on dirait un géant figé et immobile. Pas du tout. C'est actif. Ça bouge. Ça fait même un barouf du tonnerre de dieu. C'est imaginer ces gens qui vivent à moins de cinquante mètres de son enceinte avec ce bruit permanent qui me laisse songeur.











Un monde à part entière!

(photos du 1er octobre 2009)
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