Ils sortent, les soirs de neige, à l'orée de la ruelle Sainte Anne. Grands enfants, naïfs et poètes, les fantômes croient que les flocons les camouflent, et que leurs pas ethérés se perdront dans le silence de la neige.
Mais, moi, je les guette, nos morts, dans le silence de la neige, camouflé par les flocons. Parce que je les aime bien, nos morts.
3 commentaires:
C'est un fantôme sur la deuxième photo ?
Bien entendu.
Ils sortent, les soirs de neige, à l'orée de la ruelle Sainte Anne. Grands enfants, naïfs et poètes, les fantômes croient que les flocons les camouflent, et que leurs pas ethérés se perdront dans le silence de la neige.
Mais, moi, je les guette, nos morts, dans le silence de la neige, camouflé par les flocons. Parce que je les aime bien, nos morts.
Ce sens du titre vous honore. Les photos aussi.
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