samedi 1 mai 2010

Au Moulin Noir

Toujours pas si loin, à quelques petits kilomètres au nord de Nancy, entre Champigneulles et Lay-Saint-Christophe... le barrage et la passerelle du Moulin Noir, sur la Meurthe! Un endroit toujours aussi frais, où je me baignais étant gosse. Il est d'ailleurs à ce propos curieux que je ne me sois pas transformé en pieuvre mutante multicéphale mais humanoïde mais carnivore suite à mes contacts répétés -même cordiaux- avec les eaux de la Meurthe...




Pis y'a les brasseries de Champigneulles que j'aime tant, qui veillent dans le couchant, même si sous la férule de Frankfurter Brahaus qui maintient un peu à la hussarde l'activité abandonnée par Kronenbourg, elles sortent dorénavant de la merde hard discount (que je PEUX boire FACILEMENT avec du Picon). Il est d'ailleurs étonnant qu'on ne se transforme pas en pieuvre multicéphale, pour enfoncer le clou, en buvant, par exemple, de la Perlenbacher... au hasard... ça doit être le Picon qui protège... c'est sûr.


Et puis là, l'éperon de la Fourasse, qui domine Maxéville, et dont le profil nord n'est pas pour me déplaire.

(photos du 25 avril 2010)

9 commentaires:

Anonyme a dit…

La grande menace proférée par mes parents lorsque j'allais me baigner en douce dans la Meurthe avec mes copains, "tu es fou tu vas attraper la polio !"

Pop9 a dit…

Sans le Picon, l'humanité serait sans doute dans un état bien plus dramatique. C'est un fait.

MamLéa a dit…

La polio, à notre époque (v'la que je parle comme un vieux !) ce n'était pas une menace mais un risque réel ! Jusqu'à ce qu'on oblige la vaccination, vers 1960.

Maintenant, c'est d'autres polluants qu'il faut craindre dans nos rivières où la baignade est interdite, par décision préfectorale, ce que les gens ignorent en général.

Pop9 a dit…

Je suis tombé dans la Meurthe, une fois. C'était autour de 1980, du côté de Tomblaine. Je me souviens des reflets irisés, c'était très dégueu - j'ai eu la trouille de choper quelque chose.

Dadu Jones a dit…

Dans ma jeunesse, je me suis aussi baigné dans la Moselle au nord de Metz, toute une semaine.

Ça me démange. Ce doit être les tentacules qui poussent.

Notons que si certes sans Picon et tout ce qui s'ensuit, mais que le picon alsacien Sommer est fort délicat et moins cher que le classique Picon Club. Je vous le recommande...

Pop9 a dit…

Vous développez là un sujet extrêmement délicat qu'il conviendra de ne pas laisser dériver vers une (improbable) querelle entre partisans de tel ou tel amer (ou de telle ou telle bière, car toutes ne conviennent pas à la production d'un mélange harmonieux). Si la maison Sommer semble effectivement fort respectable (Pop9 se souvient d'un truc à la mandarine qui a délicatement réjoui ses papilles il y a quelques années), le machin à étiquette verte de chez Cusenier est trop sucré et le Picon club moins intéressant que le Picon bière (Pop9 croit d'ailleurs se souvenir que le Picon club a été conçu pour faciliter l'évacuation d'excédents de mauvais vin blanc). Peut-être faudrait-il convoquer un séminaire de quelques jours spécifiquement dédié à l'organisation de tests comparatifs poussés et à la rédaction d'un traité objectif - dans le but exclusif de servir les générations futures en les mettant à l'abri de fâcheux mélanges, bien sûr.

Dadu Jones a dit…

Je poserai la question à Maurice, expert en piconologie au troquet du coin. Un avis indépendant d'un chercheur de longue mauvaise haleine me semble ici indiqué.

Anonyme a dit…

@Pop9
http://www.youtube.com/watch?v=iEVvWaOsPWs

Dadu Jones a dit…

Quel talent!

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...