Attention, overdose, donc subjectivité...: c'est tout un foin avec le mur de Berlin qui aurait vingt ans, y'a plus que ça à la radio et à la télé, pire que le Téléthon, et les célébrations en boucle, avec cette rage de raconter un truc personnel, n'importe quoi, qui soit en rapport avec... rrrrh! Les médias dominants en plus en plus d'être des torchons, sont devenus de fantastiques vecteurs de l'égocentrisme. Comme disait Riley dans Land of the Dead, et c'est pourtant un personnage à la con dans un film tout naze: "tout le monde a une histoire à raconter, et j'en ai marre de les entendre". Approximativement, hein. Pis de savoir si not' bon maître y était le jour-même ou le lendemain? De toutes façons, c'est pas nouveau que c'est un gros menteur. Et ça ne change rien au mépris que je lui porte, et qu'il nous rend bien. Au mieux, ça prouve une fois plus que ce garçon ne gouverne pas, mais qu'il communique. Moi, plutôt que de me faire des frissons dans le bas du dos en cassant un faux mur sous les ors de la place Stan' avec des étudiants de sciences-po et des personnels techniques de la ville qui nettoient tout après parce que c'est quand même la place Stan' (l'ensemble fait vachement R.D.A., hein?), bref, moi, j'me fais mon remake perso (et sans faire exprès, encore...) à La Madeleine, en bordure de la Novacarb, dans la rue Louise qui est un no man's land à plus d'un titre. Et ça me va très bien comme ça. Ce qui m'intéresse, c'est la nuit du 9 au 10 novembre 1989. Pas la nuit du 9 au 10 novembre 2009.
Dans mon remake, à part des Vopos zombies, y'aura sûrement aussi des Marines mutants.
Question subsidiaire: les gens qui ont cassé le mur en décor de Disneyland place Stan', ils s'imaginaient de quel côté? Ceci avait-il été codifié? A-t-il été cassé depuis un seul côté?
Bon, j'ai toujours détesté les cérémonies et les commémorations, hein, je trouve que ce sont des événements qui tuent l'Histoire en la figeant et en créant une image collective unique, donc fausse. Et c'est moche.
(photos du 13 novembre 2009)
1 commentaire:
Heu... les commémorations-cérémonies, quand ta fonction t'oblige à y assister pendant 19 ans (et même à organiser), tu ne te poses même plus de questions !
Et finalement, tout est là : se poser ou ne plus se poser de questions ? C'est très pervers, je trouve, maintenant, avec le recul.
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