jeudi 14 avril 2011

L'adieu et l'hommage à Vandœuvre (quelque chose entre l'adieu à Hemingway et l'hommage à Orwell...)



C’était en septembre 2010 que je suis arrivé pour travailler à Vandœuvre. C’est comme si c’était dans une autre vie, et d’ailleurs, c’était dans une autre vie. En un sens.

Demain, j’y passe ma dernière journée. Je repars changé, et surtout grandit par Vandœuvre, ses habitants que j’ai rencontré au étages impairs des tours, ses grisailles tenaces de Décembre, sa neige pas trop déblayée, ses beautés printanières et ses quartiers en fleurs, et puis aussi à la bande de gens avec qui je bossais, et qui font partie des rares qui m'ont donné envie de continuer. Et pas qu'un peu.

On dit plein de choses sur Vandœuvre, depuis Nancy. Et beaucoup de conneries. Après… après, je ne sais pas. J'ai pas d'argument, juste des tripes en fricadelles, quelque chose de pas très propre, mais de bien intense... oui, je me suis contenté de vivre au maximum mon immersion quotidienne chez les gens d’ici. Et ils vont me manquer les bougres. Et ça va faire tout vide lundi, de pas aller flirter avec la ZUS. Tout triste, et peut-être même un peu chiant, au début.

Alors, des grosses bises à Vandœuvre, qui aujourd’hui explose de couleurs avec le printemps. Et à toutes les rencontres, les sacrées vraies rencontres faites ici, avec une intensité d’une qualité rare.

Faites que ce vendredi soit long.

3 commentaires:

MamLéa a dit…

Bonne fin de stage, Dadu... je savais bien que tu t'attacherais à Vandoeuvre.

Cergie a dit…

Alors tu as dû aller boire un coup au "dernier sou". Je ne sais si ce bistrot à la sortie vers Epinal existe toujours, il fait partie de ma mémoire personnelle. Je retrouve des "derniers sous" un peu partout. Ils s’appellent "les oeufs durs" à Dombasles ou "la Maison Blanche" à Génicourt près de Cergy, ancien relais de postes souvent.
Vandoeuvre... J’y ai eu ma dernière résidence sur Nancy avant de partir rejoindre mon mari coopérant militaire au Maroc, j’étais hébergée chez un ami qui habite à présent au Bois le Duc. Je me souviens de la Sapinière, des chemins à travers jardins sur la pente. Et tant d’autres endroits dont le boulevard de l’Europe qui se construisait en 1968.
Et j’ai eu le cœur serré le soir où j’ai tiré derrière moi pour la dernière fois la porte de l’agence place du Jet d’Eau à Laxou où je travaillais avant de partir rejoindre mon mari. Car les dernières fois c’est toujours triste même si c’est pour un bien. C’est dur de tourner la page d’hier et ici vers demain et ailleurs...

Dadu Jones a dit…

J'y vais demain matin -je n'aurai pas tenu longtemps- y prendre le petit-déjeuner avec les collègues et pour certains, amis.

J'aurai l'appareil photo avec moi, et une partie de la mâtinée de libre.

Vandœuvre...

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