A Nancy, le long du canal, il y a ce nouveau quartier, les jardins d'eau. Ça s'appelle peut-être autrement officiellement, mais ça ne m'intéresse pas. Les jardins d'eau en eux-mêmes, bon, si je ne suis pas un amateur, passe encore. L'école d'architecture (qu'on voit ci-dessus) qui clôt géographiquement ce quartier qu'elle a ouvert chronologiquement, et qui a fait hurler bien des Nancéiens, je n'ai même rien contre. Mais y'a tout le reste, tout cet alignement d'immeubles blancs, morts, anonymes, interchangeables, invisibles, transparents, sans âme, avec le multiplexe bunker UGC (c'est UGC? oui je crois) qui trône comme une bouse au milieu de ce quartier fonctionnel, rationnel, hiérarchisé et consommable. Je suis virulent, et c'est comme ça. Parce que toutes le fois où je dois le traverser, j'en ressors tristounet. Et quand on est tristounet pour ces raison, on devient vite virulent. Alors "je virule, je virule", comme chantent Les Papillons. Et je photographie l'école d'archi qui pour discutable qu'elle soit, a au moins son propre caractère, et me permet de tourner le dos au quartier qui m'agace.(photo du 2 mars 2011)
Une chanson à laquelle ce quartier me fait penser? Ah oui: "La vie, la vraie"
Une chanson à laquelle ce quartier me fait penser? Ah oui: "La vie, la vraie"
3 commentaires:
Même opinion sur ce quartier.. déprimant. Le ciné, ce n'est pas UGC mais kinémachin : pas envie d'y aller !
L'école d'archi est peut-être discutable, c'est vrai que pour des architectes, on aurait pu attendre autre chose, mais je la trouve très photogénique.
Les jardins d'eau sont tristes aussi : cloisonnés, règlementés... sauf quand qq jeunes bravent les interdits et font trempette dans un bassin.
Lorsque j'ai entendu parler du Jardin d'eau j'étais très intrigué : l'appellation me donnait envie.
Mais en réalité, comme le souligne MamLéa, c'est triste... le long du canal, tout paraît froid, sérieux, y compris ce parfait petit jardin mis à la mode "zen"...
C'est vrai que ses cloisonnements et son organisation très hiérarchisée me le rendent très triste et très froid.
Mais pour moi, c'est bien tout ce quartier dont je n'accroche pas avec l'aspect fonctionnel, prédéterminé, gérant les flux, nommant les espaces, rangeant les gens bien à leur place, imposant les objectifs des volumes... brrrrrr, ça me file des frissons.
On se croirait dans Sim City. Sim City, c'est chouette en jeu. En vrai, c'est terrifiant...
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