La Douëra

Allez hop. Malzéville. Banlieue nord-est de Nancy. Charmante. A Malzéville, il y a une vieille maison lorraine que Charles Cournault, élève de Delacroix et de Toussaint, conservateur du Musée Lorrain, transforma peu à peu en demeure mauresque après son retour d'Algérie: la Douëra. Son petit-fils Etienne y séjournera aussi, et on peut voir, sur le chambranle de la porte de la bibliothèque, les mesures au crayon de papier de la croissance du petit Etienne. La maison a été rachetée par la mairie en 1986, réhabilitée. C'est maintenant un des hauts (bons) lieux de l'animation culturelle de l'agglomération nancéienne, sous la houlette de l'association des Amis de la Douëra. Si on passe dans le quartier (juste après le pont de la rue Vayringe en venant de Nancy), c'est dommage de ne pas s'y attarder. D'autant que la parc est bien chouette, et frais les dures journées d'été. Certes, elle a perdu de son cachet intérieur avec sa réhabilitation, et surtout avec la perte des décorations abondantes installées par les Cournault, que des photos font revivre un peu. Mais qu'importe, cet OVNI dans le décor nancéien vaut le détour!

Pour l'anecdote, la visite fut faite en compagnie, entre autres, d'un Palestinien, qui fut à même de traduire les prières en arabe qui ornent les murs: une aubaine. Et en passant, merci à m'sieur l'édile communal pour la visite des lieux.

(photos du 12 juillet 2010)