Dans le même axe, le Faubourg Oberlin, puis la Pépinière, puis le centre-ville de Nancy, côté Saint-Sébastien. Trois époques, dans le désordre, qui se superposent.
Superposition des rares sommets aussi. Nancy est une ville assez horizontale, peu de tours, peu d'altitudes artificielles, un air de petite ville de province qu'elle n'est pas. Malgré sa taille, j'ai toujours bien aimé ce côté modeste de l'architecture. Bien sûr, le centre Joffre et la tour Thiers, les deux seuls (et heureusement) buildings locaux sont assez imposants: ils restent des exemples isolés.
Si l'on reporte les yeux sur le Faubourg Oberlin, on retrouve les fenêtres murées, l'humidité rampante, les friches, la voie ferrée désaffectée, tout ce qui fait que "je suis tombé amoureux d'une putain de zone" comme chantait La Souris Déglinguée.

Dans le fond, bien sûr, le quartier Jéricho de Saint-Max m'obsède toujours autant, et c'est l'occasion de le montrer sous son plateau, en arrière des dernières petites maisons du Faubourg Oberlin au bord de la Meurthe, sur la rive nancéenne.

Même qu'au Faubourg Oberlin, juste au bord de l'usine Alstom, y'a la maison à Carmen Cru.

Le site Alstom... désaffecté en partie, lui aussi, reconverti en partie, il étale sa toiture sombrement bigarrée sur une vaste surface.

J'ai d'la famille qui y a bossé à une époque. Paraît que c'était vraiment pas drôle et que c'était même de pâles enfoirés. Alstom, quoi.
