Côté là où avant y'avait un quartier normal, entre Meurthe-et-Canal. Populaire. Avec des bars. Des gens. Et aujourd'hui, poussant comme la mauvaise herbe sur un sol autrefois fertile, un moche Kinepolis.Côté Port-aux-Planches, que les promoteurs ont rasé au profit d'immeubles modernes, vitrés et uniformes, chassant les gens normaux qui vivaient là, le même scénario, une vérité au mur, et les survivants qui s'inquiètent, dans le fond.Côté Oberlin, on a gardé un peu de goût pour la fascinante architecture dite industrielle, et ses complexes entrelacs de fer. Le karting Oberlin est souvent grand ouvert. Si le karting est pour moi ce que le bridge était à Durutti, il n'empêche qu'on peut toujours voir cette étonnante charpente de fer grâce à lui...Les copains d'ailleurs qui viennent ici ne s'y trompent pas... le quartier Oberlin, et sa poésie désuète, sera définitivement mort, enterré et profané quand une grande voie urbaine et inhumaine aura balayé la voie ferrée Saint-Georges et la tranquillité du secteur.In loving memory of le quartier Oberlin, sacrifié à la bagnole, à ses routes et à ceux qui trouvent que le bonheur consiste à contourner Nancy en caisse par le nord plus vite qu'avant. C'est moche.
1 commentaire:
Bah si on a de la chance le pic pétrolier arrivera avant le début des travaux. En plus ne plainds pas trop j'ai une carte des années 70 et les projet de construction routier était foison et ont presque tous été revu à la baisse.
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