jeudi 21 février 2008

Chocs électriques



(Non loin du village de Sainte-Geneviève)

La vallée de la Natagne


Allez, toujours depuis le plateau, colline, bref, de Sainte-Geneviève, on observe donc, en marchant un peu, la si jolie, mignonne, presque, on a envie de dire, vallée de la Natagne, du côté de Landremont et Ville-au-Val.



Un magnifique bout de courbes douces, une petite vallée intime, discrète, où plane le souvenir des villages médiévaux disparus.

Mais y'a la guerre


Dans le village de Sainte-Geneviève, toujours, restent les traces, les indices des combats âpres qui s'y déroulèrent en septembre 1914, avant que l'on ne s'enterre un peu plus avant, entre Xon et Mousson... quelques hommes et un général dans le cimetière de la commune, quelques lettres, quelques chiffres, le 314ème R.I., qui cachent le souvenir d'êtres de chair qui se savaient sacrifiés sur cette colline... certains durent avoir peur, d'autres s'en sont glorifiés... je n'aime pas les monuments: ils cachent sans talent l'ombre récurrente de ceux à qui ils prétendent rendre hommage, faisant un tout souvent "glorieux" de tant d'individus différents, de chaque univers complet et cohérent qu'est chacun des bonshommes jetés à la fournaise.

Un monument du Grand Couronné, cet ensemble de collines au nord et nord-est de Nancy, sur lequel les armées allemandes vinrent buter, sans trouver la voie vers la cité ducale.

Une vierge, une Jeanne d'Arc, des figures qui me sont hostiles, mais qui marquent bien dans quelle région l'on se trouve.

La Croix Martyriot, détruite par les bombardements, comme le village, relevée, détruite à nouveau en 1940, puis relevée...

(faut-il qu'y z'y croient...)

Les villages qui guettent


Au-dessus de la vallée de la Moselle, sur leurs crêtes, quelques villages comme Sainte-Geneviève ou Loisy sont perchés et regardent l'eau couler, au fond...

Certains voient des deux côtés, comme Sainte-Geneviève: vallée de la Seille ou vallée de la Moselle sont au menu.

Vallée de la Moselle et ses moulins à vent modernes.

Sur la crête, les vieilles statues et les machins bizarres trônent. En poussant un peu au-delà du monument du Grand-Couronné, on touche même à la vallée de la Natagne, qui est sans doute une des plus jolies de ce coin de Lorraine. Bougez pas, je vous en cause très bientôt.

mercredi 20 février 2008

Hommage et cauchemar


Petit hommage à la chef des Zmajicki de Malzéville, du côté de Jarville... enfin, un peu avant.

Et cauchemar d'un quartier ex-militaire, devenu civilisé, moche, orwellien, place de Karlsruhe, non loin du Parc Sainte-Marie.

Nancy, zones crades





Le centre-ville, c'est quand même un truc moyen, dès fois.

Nancy, le ventre de la bête







Rue de Metz




Par un belle journée.

mercredi 13 février 2008

En Lorraine aussi...


Il y a des couchers de soleil de fous!


Toujours dans la vallée de la Seille!

Fin de journée dans la vallée de la Seille




Par là-bas, entre Dieuze et Marsal...

jeudi 7 février 2008

Duo

Nancy, façades bourgeoises rue Sigisbert Adam.

Nancy, façades ouvrières rue Henri Lepage.

(Et une petite pensée pour le recteur Senn, une!)

La Pépinière touchée par la grâce





Le Parc le plus célèbre de Nancy, la Pépinière. Touchée par la grâce du soleil et de l'eau en suspension, entendons-nous bien. J'espère que tu n'y conçois rien de divin, lecteur, j'en serais vexé.

St Georges & The Dragon




Va comprendre pourquoi, c'te chanson de Toto me vînt en tête en photographiant ces postes électriques ruinés au bord de la voie ferrée menant à l'ancienne gare Saint-Georges (aaaaah d'accord!) à Nancy, gare dont il ne reste rien aujourd'hui. A part quelques morceaux de rivets dans ma cave, car je suis un matérialiste mélancolique. Je sais, c'est la pire espèce.

Le bras verdâtre


Toujours à Nancy, arrivée vers les Grands Moulins. La ville sale, la ville dans son coin, le quartier délaissé.

Mais en même temps, tout dépend de ce que l'on cadre. Le haut, ou le bas. Les oiseaux et les poubelles zonent sur le bras vert. Le bras verdâtre, pour être précis.

Souvent, on lève quand même pas mal la tête, plutôt que la baisser. Des gouttes tombent des branches nues. On espère que ça rate nos yeux.



Être matinal


Nancy les matins de brouillard, c'est le bonheur. Sur les toits des garages du Faubourg, déjà, entre ville et canal.

Sur le canal, aussi, au pont à bascule, tape-cul géant, à l'entrée de Malzéville. Le canal à Nancy n'a pas la classe des canaux de la Belgique septentrionale. Mais il a la discrétion des canaux d'irrigation des rizières en Thaïlande. Si. Puisque j'te l'dis.

Le pont de Malzéville, c'est un beau grand pont bien solide, et aussi le plus vieux de Nancy et de sa banlieue. Il est chouette. C'est le principe des ponts, d'être chouettes.

Que même si ça n'est pas la Seine, c'est quand même la Moselle, chantent les Papillons. Bah là, c'est la Meurthe, c'est pire, et c'est sous le quartier Jéricho de Malzéville. Elle a un peu tendance à immerger les chemins de berge ces temps-ci. Mais on l'a connue largement plus en forme, niveau immersion.

lundi 4 février 2008

Réviser les fondamentaux




Se retaper tout le coin des Grands Moulins de Nancy, d'Oberlin à Bazin, du Jéricho aux Fabriques, pour se faire la main sur le nouveau matériel... penser à l'idée de la randonnée urbaine, comme on partirait sac au dos en montagne...

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